
Selon le comité d’éthique de la Fifa, son nouveau président, Gianni Infantino, n’a pas "pas violé le code d'éthique de la Fifa". Les investigations portaient notamment sur des vols d'avion ainsi qu'un différend d'ordre contractuel.
La commission d’éthique de la Fifa a estimé vendredi 5 août que le nouveau président de l’instance Gianni Infantino n’avait "pas violé le code d'éthique de la Fifa". L’enquête qui portait notamment sur des vols d'avion effectués par Infantino ainsi qu'un différend d'ordre contractuel entre l'Italo-Suisse et la Fifa, a été close.
Les preuves rassemblées lors de l'enquête préliminaire "suggéraient au premier abord des cas de violations du code de l'éthique au vu de plusieurs vols effectués par M. Infantino lors des premiers mois de sa présidence", de questions de ressources humaines et "du refus de M. Infantino de signer le contrat spécifiant les conditions de sa relation de travail avec la Fifa", explique l'instance dans le communiqué.
Risques de suspension provisoire
Début juin, des médias allemands avaient notamment affirmé que Gianni Infantino avait jugé le salaire que lui proposait la Fifa insuffisant et qu'il faisait l'objet d'une enquête de la commission d'éthique pour avoir demandé dans des courriels la destruction de l'enregistrement des minutes du dernier Conseil (gouvernement) de son instance, où la question de son salaire était évoquée. Selon les médias allemands, il risquait pour cela une suspension provisoire de 90 jours.
Lors de l'enquête formelle, "aucune situation significative de conflit d'intérêt concernant la position de M. Infantino à la Fifa n'a été identifiée", poursuit le communiqué, précisant que "les avantages dont a profité M. Infantino n'étaient pas considérés comme non conformes" aux régulations Fifa en vigueur.
Gianni Infantino avait été élu président de la Fifa le 26 février 2016.
Avec AFP