Peut-être en ont-ils eu assez d'entendre parler de "Pokémon Go" chaque jour que Nintendo et Niantic font. Un groupe de pirates informatiques qui se fait appeler PoodleCorp a promis de "détruire" le jeu vidéo Pokémon Go, rapporte The Independent.

Une date a même été avancée : le 1er août, rapporte le quotidien britannique.

On ignore pour le moment s'il y a réellement de quoi prendre l'attaque au sérieux. Samedi 16 juillet, le groupe de hackers avait déjà indiqué avoir attaqué "Pokémon Go" en déni de service (DDoS), sans que l'information ait pu être vérifiée. 

Une attaque pour mettre en lumière les faiblesses du jeu

Dimanche 17 juillet, un autre groupe de pirates informatiques (cette fois des "gentils hackers") appelé OurMine avait lui aussi revendiqué une opération contre le jeu à succès. Mais cette attaque, elle, avait pour objectif d'alerter les concepteurs de "Pokémon Go" sur les points faibles de l'appli. Dans une interview à TechCrunch, les adolescents à l'origine du hack ont expliqué leurs intentions : "Nous ne voulons pas que des hackers malveillants attaquent les serveurs du jeu : nous voulons que ces derniers soient protégés."

Très sollicité, le jeu est parfois victime de son succès et peut temporairement devenir indisponible. Des attaques informatiques plus fréquentes ne faciliteraient pas la situation. Par ailleurs, des hackers pourraient également chercher à arnaquer les joueurs. "PokéCoins gratuits (la monnaie virtuelle du jeu), fausses versions mobiles, tricheurs et autorisations abusives : les joueurs doivent être attentifs, et pas uniquement aux Pokémons dont ils croisent le chemin", prévient l'Agence française pour le jeu vidéo, qui a mis en ligne une série de conseils à destination des aspirants dresseurs.

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