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Euro-2016 : le Portugal, sa star Cristiano Ronaldo et ses jeunes cracks

Opposé à l'Islande, mardi, le Portugal de Cristiano Ronaldo s'attaque à l'Euro-2016 avec une équipe composée de joueurs expérimentés et de jeunes cracks très prometteurs, à même de créer une énorme surprise en France.

Le Portugal est la dernière grande nation de la planète foot à se lancer à l’assaut de l’Euro-2016, mardi 14 juin. Opposés à l’Islande, l’invité surprise de la compétition, les Lusitaniens comptent bien évidemment sur la superstar Cristiano Ronaldo, capitaine et meilleur buteur de l'histoire de la Seleção (58 réalisations en 126 sélections) pour réussir leur entrée.

Mais le Portugal ne mise pas seulement sur les exploits personnels et la force de frappe du triple Ballon d’or. Depuis sa prise de fonction en septembre 2014, le sélectionneur Fernando Santos a cherché à reconstruire une équipe en lambeaux, humiliée par l’Allemagne (4-1) lors du Mondial-2014 et éliminée dès le premier tour, malgré la présence du Madrilène. Au final, seuls onze joueurs, dont deux gardiens (Rui Patricio, Eduardo), présents au Brésil figurent dans la liste des 23.

En peu de temps, le Portugal a bâti un groupe hétérogène doté d’éléments très expérimentés, notamment en défense centrale où les trentenaires sont légion (Carvalho, Pepe, Fonte et Bruno Alves), renforcé par du sang neuf, surtout en milieu de terrain, avec des jeunes cracks extrêmement talentueux. Sans compter les latéraux Cédric Soares et Raphaël Guerreiro, l’arrière-gauche du FC Lorient en partance pour Dortmund.

Cette nouvelle génération, encadrée par des valeurs sûres comme le meneur de jeu Joao Moutinho, la flèche offensive Nani et le revenant Ricardo Quaresma, à nouveau flamboyant, a montré de belles promesses lors de la phase de qualification de l’Euro et des matchs de préparation ces dernières semaines.

La nouvelle vague du football portugais

Parmi les joueurs les plus prometteurs de cette nouvelle vague du football portugais figure le milieu axial Joao Mario. Le joyau du Sporting Lisbonne, que les cadors européens, surtout les clubs anglais et le PSG, surveillent de très près malgré le montant de sa clause libératoire qui s’élève à 60 millions d'euros. À 23 ans, il possède déjà un volume de jeu digne des plus grands.

Capable de dépanner sur le côté droit, il est doté d’une technique raffinée et d’une excellente vision du jeu qui lui ont permis d’inscrire six buts et d’effectuer 11 passes décisives en 32 matchs de championnat portugais la saison dernière.

À ses côtés, André Gomes, l’infatigable milieu du FC Valence (22 ans), l’accélérateur de particules et très prometteur Rafa (23 ans) et les puissants golgotes Danilo Pereira et William Carvalho (tous les deux 24 ans) risquent eux aussi de crever l’écran pendant cet Euro.

Et enfin, que dire de Renato Sanches, le milieu tout-terrain âgé de 18 ans, sorte de fusion entre un Clarence Seedorf et un Patrick Vieira, dont le talent a éclaté au grand jour cette saison avec Benfica ? Signe de la valeur du phénomène, le Bayern Munich n’a pas hésité à débourser 35 millions d'euros pour le recruter, avant même le début de l’Euro, histoire de griller la politesse à d’éventuels concurrents.

Si jamais les Portugais parviennent à s’entendre sur la pelouse, que les jeunes confirment leur potentiel, et que Cristiano Ronaldo fait parler la foudre, alors la sélection de Fernando Santos, versée dans un groupe à sa portée avec l’Islande, l’Autriche et la Hongrie, pourrait frapper un grand coup en France.