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Les Grecs face aux migrants : la Grèce entre deux eaux (chapitre 4)

Loin des opérations anti-immigrés des années Samaras ou des heures de gloire d'Aube dorée, les Grecs font preuve d'empathie à l'égard des migrants. Mais combien de temps resteront-ils encore à contre-courant d'une Europe du repli sur soi ?

"Avenir" est un mot qui sonne creux pour de nombreux Grecs dont l’inquiétude est palpable. Pour autant, ce sentiment semble avoir suscité plus d'empathie que de xénophobie. On est bien loin de 2012, quand le gouvernement conservateur d’Antonis Samaras donnait carte blanche à la police pour organiser la chasse aux immigrés dans le centre d'Athènes. La Grèce est cette fois restée à contre-courant d’une Europe du repli sur soi.

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Le parti néonazi Aube dorée, qui est pourtant arrivé troisième lors des élections législatives de 2015, n’a pour l’instant pas tiré partie de la crise migratoire. Mais pour combien de temps encore ? Si, jusqu'à présent, les migrants ne faisaient que passer, plus de 50 000 sont à ce jour coincés sur le territoire grec. Ils sont nombreux à en craindre les conséquences sociales, politiques et économiques.

Pour la dernière étape de notre périple dans une Grèce en crise, nous irons à Athènes et Lesbos où observateurs, homme politique ou simples citoyens nous font part de leurs inquiétudes sur les potentielles issues de la crise migratoire.

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