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Hollande appelle à un accord contraignant à l'ouverture de la COP21

François Hollande a donné, lundi, le coup d'envoi de la COP 21, en présence de 150 chefs d’État. Cette conférence mondiale sur le climat est censée déboucher sur le premier accord universel permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre.

La COP21 a ouvert ses portes, lundi 30 novembre, à quelque 150 chefs d'État et de gouvernement et environ 40 000 visiteurs accrédités pour participer ou suivre les négociations sur le réchauffement climatique.

• Dans son discours d'ouverture, François Hollande a énoncé "trois conditions" pour que la COP21 soit un succès : tracer une trajectoire crédible permettant de contenir le réchauffement climatique "en dessous des 2°C", ne laisser "aucun territoire seul face au dérèglement climatique" et faire en sorte "que toutes nos sociétés se mettent en mouvement".

• Le président américain Barack Obama a appelé les dirigeants du monde à "être à la hauteur" des enjeux que pose le réchauffement inédit de la planète. Il a par ailleurs indiqué que les États-Unis s’étaient engagés sur une réduction de 26 % à 28 % de leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici 2025, par rapport à 2005.

• Pékin et Washington, les deux plus gros pollueurs de la planète, sont conscients qu'il est de leur "responsabilité d'agir" en faveur du climat, ont déclaré les présidents américain et chinois, Barack Obama et Xi Jinping, lors d'un entretien bilatéral.

• En marge des négociations officielles, le président russe Vladimir Poutine s’est respectivement entretenu avec son homologue chinois, Xi Jinping et américain, Barack Obama.

• Le premier jour de cette conférence mondiale, qui doit s’achever le 11 décembre, a eu lieu sous haute protection. Quelque 2 800 policiers et gendarmes étaient présents au Salon du Bourget.

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