D'après les médias belges, la police est parvenue, dimanche, à "déstabiliser" un réseau terroriste actif qui préparait plusieurs attentats à Bruxelles, selon le même schéma que ceux de Paris et de Saint-Denis.
Les autorités belges affirment être parvenues dimanche, après une série de perquisitions, à déjouer des attentats qui visaient Bruxelles, ont révélé, mercredi 25 novembre, les quotidiens "De Tijd" et "L'Echo". Ces attaques visaient plusieurs endroits de la capitale de l’Europe, selon le même schéma que celles qui ont frappé Paris et Saint-Denis, le 13 novembre.
Bien que le niveau d'alerte reste maximal dans la capitale belge, les autorités ont recueilli plusieurs éléments leur indiquant que le réseau terroriste visé avait été déstabilisé. "Tout le réseau de soutien des terroristes, y compris les sympathisants, les repaires, l'argent, etc., aurait été sapé par les forces de l'ordre", affirme "L’Echo".
Cinq personnes inculpées
Toujours en cours, l'enquête judiciaire vise désormais à identifier un maximum de membres du réseau, le "noyau dur", poursuit le quotidien belge. Cinq personnes ont déjà été inculpées de "participation aux activités d’un groupe terroriste et d’assassinats terroristes" par la justice belge. Elles ont toutes les cinq été placées en détention préventive dans le cadre de l’enquête menée en Belgique depuis les attentats de Paris.
Mardi, un mandat d'arrêt international a par ailleurs été lancé par la justice belge contre Mohamed Abrini. Selon l'avis de recherche diffusé par la police fédérale belge, "ce dernier a été filmé le 11 novembre, soit deux jours avant les attentats de Paris, vers 19 heures en compagnie de Salah Abdeslam [suspect clé de l'enquête, ndlr] dans une station-essence à Ressons, sur l'autoroute en direction de Paris".