
L'Espagnol Rafael Nadal a réitéré ses plaintes au sujet des contrôles inopinés. Le numéro un mondial a également réaffirmé son soutien à Richard Gasquet, victime, selon lui, du zèle de l'agence mondiale antidopage.
Lors de la conférence de presse qui a suivi sa victoire au troisième tour face à l'Australien Lleyton Hewitt, Rafael Nadal s’est exprimé sur les contraintes que posent les contrôles antidopage inopinés dans la vie des joueurs du circuit professionnel. Par la même occasion, l’Espagnol a réitéré son soutien à Richard Gasquet soupçonné d'avoir pris des substances illicites. Pour le numéro un mondial, il est impossible que Richard ait pris de la cocaïne. Extraits de la conférence de presse.
Pourquoi ces règles vous posent-elles problème ?
Moi aussi, j’aimerais que le sport soit le plus propre possible. Comme tout le monde, en fait. Mais je ne pense pas que cette règle soit la bonne.
Il faut passer une heure par jour pour les contrôles antidopage. Quand tu passes toute ta journée à pratiquer ton sport en tant que joueur international, il faut qu’on puisse te localiser à n’importe quel moment pour les contrôles antidopage. Ni mon père, ni ma mère ne savent où je suis. Eux veulent le savoir.
Vous avez déjà fait part de votre mécontentementlors d’une conférence de presse en Australie. Mais rien n’a changé depuis. N’y a-t-il personne pour faire pression là-dessus ?
J’ai l’impression que les joueurs sont unanimes sur ce point là.
Quel est votre sentiment sur l'affaire Gasquet ?
Je suis convaincu qu’il n’a absolument rien pris, pas de cocaïne. C’est un très bon ami à moi, j’en ai parlé avec lui la semaine dernière. Vous savez très bien comment va le monde aujourd’hui. Si un jour, on va à une fête, il peut se produire n’importe quelle bêtise, tu embrasses une fille qui en a pris, n’importe quoi peut t’arriver et c’est la réalité. Finalement, ta vie de sportif peut être détruite pour une telle bêtise. Je trouve que c’est complètement injuste ! Je veux l’assurer de tout mon soutien. Je le lui ai déjà dit par téléphone. Il y a parfois des mesures qui sont très excessives et très injustes.