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Les autorités ont évacué vendredi au petit matin le campement de migrants de la Porte de Saint-Ouen. Plusieurs dizaines de personnes, en majorité des Syriens, vivaient depuis plusieurs mois dans des tentes au bord du périphérique parisien.
Ils attendaient cela depuis longtemps. Vendredi 2 octobre au petit matin, la Mairie de Paris est venue évacuer le campement de la Porte de Saint-Ouen. Une cinquantaine de migrants syriens vivaient dans des tentes en bordure du périphérique parisien depuis plusieurs mois. Ils vont être mis à l'abris.
L'opération d'évacuation de ce camp de fortune situé porte de Saint-Ouen, dans le nord de Paris, a été conduite par la Mairie de Paris avec l'aide de bénévoles. Selon un journaliste de l'AFP sur place, les occupants du site, qui vivaient dans une vingtaine de tentes, ramassaient leurs affaires dans le calme vendredi matin avant de monter dans des bus, les enfants enveloppés dans des couvertures de survie.
La situation de ce camp faisait "courir des risques importants aux occupants du site, tant en terme de sécurité routière qu'en terme sanitaire", "plusieurs cas de gale" y ayant été repérés, avait justifié la préfecture de police de Paris dans son arrêté d'évacuation pris jeudi.
Ils doivent dans un premier temps être conduits à l'hôpital Bichat, juste à côté de la porte de Saint-Ouen, et dans une structure de Médecins du Monde pour diagnostiquer s'ils sont porteurs de cette maladie très contagieuse, puis se doucher et changer de vêtements, a confié un représentant de la Mairie de Paris.
Ils seront ensuite logés dans un centre hôtelier pour une semaine, "le temps pour les services sociaux d'évaluer leur situation" et "pour déterminer quels sont leurs besoins". "Ensuite ils intégreront un logement adapté", a ajouté ce représentant sans plus de précisions.
Dans la capitale confrontée depuis plusieurs mois à l'arrivée de migrants, deux campements avaient déjà été évacués mi-septembre, représentant près d'un millier de personnes mises à l'abri.
Quelque 500 migrants occupent par ailleurs toujours le lycée désaffecté Jean-Quarré, dans le nord-est de Paris, un lieu "inadapté" à l'hébergement selon la Ville de Paris notamment en raison de "problèmes d'hygiène" et de "faits de violence et d'insécurité (qui) ont été constatés". Le tribunal administratif de Paris leur a donné vendredi un mois pour quitter les lieux.
Avec AFP