Au menu de cette revue de presse française, mercredi 23 septembre, l’onde de choc du «scandale» Volkswagen, la répartition de 120 000 réfugiés dans l’UE, et une nomination très controversée de l’Arabie saoudite au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU.
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A la Une de la presse française, le scandale Volkswagen, la suite.
Avec 11 millions de véhicules équipés du logiciel «truqueur», la crise est en train de prendre une dimension hors normes. En deux jours, le constructeur allemand a déjà perdu le tiers de sa valeur. Des enquêtes sont lancées partout dans le monde. Le Figaro évoque une «katastrophe», qui pourrait s’avérer être «un mal pour un bien»: «les déboires de Volkswagen apportent la démonstration spectaculaire de ce qu’il en coûte de jouer avec l’éthique et la probité. Pour toutes les entreprises tentées par le diable, c’est un avertissement sans frais». En Allemagne, les révélations sur la tricherie de Volkswagen ont eu l’effet d’une bombe. Les Allemands sont tétanisés à l’idée de voir le scandale ébranler le «made in Germany», d’après les Echos, qui font part de leur incrédulité. «Qu’a-t-il bien pu se passer dans la tête des dirigeants de Volkswagen pour mettre ainsi en péril la vie de leur groupe?». Pour le journal, «le vrai diagnostic (serait) à trouver dans l’organisation même d’un groupe que la taille, et la puissance rendent vulnérable à la perte de contrôle, notamment lorsque le ver dans le fruit prend la forme de quelques lignes de code ajoutées aux dizaines de milliers que comptent les moteurs modernes». Au-delà de Volkswagen, l’affaire jette la suspicion sur «les pots pourris» de tout le secteur, constate Libération. Les constructeurs français tentent d’éviter la généralisation de l’incendie. Louis Schweitzer, le président d’honneur de Renault, se déclare convaincu que son groupe «n’a pas triché», PSA dit être «dans les clous». D’après le Parisien, plusieurs associations remettent en cause les tests d’homologation réalisés en laboratoire, qu’elles jugent dépassés et trop éloignés de la conduite réelle des automobilistes. Le journal raconte les «astuces» des constructeurs pour réussir les tests.
Au menu, également, la réunion des chefs d’Etat de l’UE, aujourd’hui, à Bruxelles. D’après le Figaro, le but de ce rendez-vous est de boucler l’accord adopté, hier, par les ministres de l’intérieur, qui se sont mis d’accord sur un plan de répartition de 120 000 réfugiés. Le journal rapporte que les dirigeants de l’UE vont aussi devoir trouver une solution pour «fixer» les Syriens de l’autre côté de la Méditerranée, en Turquie notamment. Ankara pourrait recevoir jusqu’à 1 milliard d’euros pour mieux accueillir les réfugiés. Des demandeurs d’asile qui ne se bousculent pas pour l’obtenir en France, d’après Libération. Difficultés administratives, emploi en berne, hostilité, la plupart des migrants préfèrent tenter leur chance ailleurs. Quant aux riches monarchies du Golfe, elles continuent de tenir les migrants syriens à distance, constate le Figaro.
Parmi ces Etats, il y a l’Arabie saoudite, dont la nomination à la tête du «groupe consultatif» du conseil des droits de l’Homme de l’ONU soulève la polémique. D’après le site du Monde, c’est l’ONG UN Watch qui s’est émue la première de cette décision, qui intervient après l’affaire du blogueur Raif Badawi, et juste avant la mise à mort, demain, du jeune opposant chiite Ali Mohamed Al-Nimr, condamné à la décapitation puis à la crucifixion en place publique pour avoir participé à une manifestation contre le pouvoir.
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