Uber, le géant américain des voitures de tourisme avec chauffeur (VTC), a récemment lancé son service à Lagos, la plus grande ville du Nigeria, et même du continent africain.

"Lagos est le New York d'Afrique, sa population de 21 millions d'habitants est le deuxième contributeur de l'un des PIB [produit intérieur brut] les plus importants du continent et je ne parle que de la ville, pas du pays", s’enthousiasme Ebi Atawodi, directrice général de Uber Lagos.

Pour Uber, qui permet de mettre en relation passager et chauffeurs via des applications sur smartphones, la première étape consiste à recruter des conducteurs fiables, selon un système de sélection très rigoureux. Car le principal défi pour l'entreprise américaine est de s'assurer que la sécurité des usagers est garantie, le Nigeria étant l'un des pays les plus dangereux au monde en termes d'enlèvements.

Lagos s’est classée 137e sur 140 dans le classement traditionnel des villes où il fait bon vivre, publié le 20 août par The Economist Intelligence Unit. La France par exemple, recommande à ses ressortissants de ne pas se rendre au Nigeria sauf raison impérative.

Uber, qui est déjà présent dans 50 pays, se prépare à étendre ses opérations au Nigeria, notamment dans la capitale Abuja avant la fin de l'année. Reste que la croissance très rapide de cette start-up a créé des controverses sur la concurrence qu'elle représente avec les taxis traditionnels.