Au menu de cette revue de presse française, mardi 21 juillet, l’impopularité persistante de François Hollande dans les sondages, la baisse du livret A, et une bonne nouvelle sur le front du sida.
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On commence cette revue de presse française, avec l’impopularité persistante de François Hollande dans les sondages.
Alors que le chef de l’État se démultiplie sur le terrain, alors qu’il revendique plusieurs succès diplomatiques, et notamment les accords sur la Grèce et le nucléaire iranien, c’est "l’encéphalogramme plat, ou presque", selon "le Figaro". "L’activisme de Hollande (est) sans effet dans l’opinion", titre le journal : 77 % des personnes interrogées se disent "mécontentes" de son action, d’après un sondage. Hollande "reste plombé par le chômage", affirme "le Figaro", qui évoque un pays où l’on "(aurait) tenté (vainement) de réduire les déficits par une hausse massive des impôts, où l’exécutif célèbre(rait) chaque jour les "valeurs républicaines" mais laisse(rait) des pans entiers du territoire dériver vers le communautarisme, où l’on disserte(rait) à n’en plus finir sur l’échec de l’école sans rien tenter pour y remédier".
Une décision risque de ne pas inverser ces courbes de popularité : la baisse du livret A, le placement préféré des Français. Sa rémunération passera de 1 % à 0,75 %, le 1er août - "un plus bas historique", d’après "les Échos". Selon le quotidien, cette baisse serait "une bonne nouvelle pour l’économie du pays : en se résolvant enfin à égratigner la vache sacrée du Livret A, le gouvernement [ferait] un pas dans la bonne direction". "Début de réalisme", estime aussi "l’Opinion" : "il faudrait maintenant ajouter une suite. C’est toute la fiscalité de l’épargne qu’il faudra revoir de fond en comble. En particulier la manière dont on traite les capitaux investis dans les entreprises, ceux qui assurent la création de richesses et sans lesquels il n’y a pas de baisse durable du chômage".
"Comment sauver son épargne ?", s’inquiète "le Parisien". "Ce n’est peut-être pas grand-chose, mais moins plus moins, ça fait toujours moins", écrit le journal, qui évoque aussi la baisse des allocations familiales. Quant aux associations de consommateurs, elles dénoncent, à travers cette mesure, "une décision regrettable", rapporte "le Monde", "qui va surtout affecter une clientèle captive de personnes à faibles revenus, qui ne peut pas placer son argent ailleurs", autrement dit, les Français les plus pauvres. Des Français qui seraient les plus touchés, également, par les effets des économies pour réduire le déficit de la sécu, d’après "l’Humanité", qui rappelle que 10 milliards d’euros de coupes sont annoncées d’ici 2017.
Une bonne nouvelle, pour terminer, dans le domaine de la santé. Une Française née séropositive il y a 18 ans, vivrait aujourd’hui sans aucune trace du virus, et sans traitement. L’histoire de cette "résistance" fait la une de "Libération", qui évoque l’espoir de "guérir du sida", mais rappelle que pour que la science parvienne au "Graal du vaccin" tout en proposant un traitement à chacun, elle va avoir besoin d’argent, beaucoup d’argent: 30 milliards par an pour tenir l’objectif d’une éradication de la maladie d’ici 2030. En France, rappelle "Libé", on dénombre encore entre 5 000 et 6 000 personnes contaminées chaque année, et près de 50 000, qui ne savent pas qu’elles sont porteuses du virus.
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