Pour obtenir un troisième plan d'aide, Alexis Tsipras a soumis jeudi à ses créanciers "de nouvelles propositions concrètes". Ces réformes très attendues seront examinées dimanche lors d’un nouveau sommet des dirigeants européens.
Il a tenu parole. Conformément aux attentes de la zone euro, le Premier ministre grec Alexis Tsipras a soumis jeudi 9 juillet les détails d’un nouveau plan de réformes à ses créanciers, condition nécessaire mais pas forcément suffisante à l’obtention d’un troisième plan d’aide européen.
"Les nouvelles propositions grecques ont été reçues par le président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, il est important que les institutions les prennent en compte dans leur évaluation", a indiqué ce porte-parole, Michel Reijns, sur son compte Twitter.
Ces réformes seront examinées samedi par les créanciers d’Athènes et rediscutées dimanche lors d’une nouvelle réunion des 28 chefs d’État et de gouvernement européens. Mais si ce plan de la dernière chance n’est pas jugé satisfaisant par l’Europe, une sortie de la Grèce de l’UE, "grexit", serait probable.
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La Grèce s'était engagée cette semaine à des réformes sur la fiscalité et les retraites en échange d'un prêt sur trois ans du Mécanisme de stabilité européen (MES), fonds d’urgence de la zone euro.
Pour l’heure, les Grecs apprennent à vivre avec peu d'argent liquide. La fermeture des banques grecques, qui dure déjà depuis huit jours ouvrables, est prolongée jusqu’à lundi 13 juillet. Néanmoins, la Banque centrale européenne (BCE) a décidé de continuer à alimenter le secteur bancaire grec, afin d’éviter son effondrement.