Plus de 120 personnes sont mortes depuis samedi à Karachi, au sud du Pakistan, à la suite d’une vague de chaleur, qui a atteint les 45 degrés. L’état d’urgence a été décrété dans tous les hôpitaux de la ville.
Entre les coupures de courant électrique et le jeûne du mois de ramadan, la vague de chaleur extrême qui frappe Karachi et la province du Sindh, dans le sud du Pakistan, fait des ravages. Au moins 122 personnes sont mortes depuis samedi 20 juin, alors que la température dans la grande cité portuaire de Karachi a atteint les 45 degrés.
"Depuis samedi, 114 personnes sont décédées à Karachi et huit autres dans trois districts du Sindh", a précisé dimanche le secrétaire à la Santé de la province, Saeed Mangnejo. Plus de 700 personnes ont par ailleurs été hospitalisées pour déshydratation et maux de tête. Face à cet afflux massif, le gouvernement du Sindh a décrété l'état d'urgence dans tous les hôpitaux et annulé les congés des équipes médicales.
Les effets de la canicule ont été aggravés par des coupures de courant électrique, qui ont affecté le système d'adduction d'eau, selon le service public qui gère l'approvisionnement en eau des 20 millions d'habitants de la ville. Le Premier ministre Nawaz Sharif a averti les compagnies d'électricité qu'il ne tolèrerait pas de coupures de courant au cours du Ramadan qui a commencé jeudi.
Avec AFP et AP