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Dette grecque, Ukraine, terrorisme... programme chargé pour le G7 en Bavière

Les dirigeants du G7 sont réunis dimanche et lundi en Bavière pour un sommet largement consacré à la dette grecque. Les négociations entre Athènes et ses créanciers piétinent, laissant de nouveau planer le risque d'une faillite du pays.

La chancelière Angela Merkel reçoit à partir de dimanche dans le château d’Elmau, dans les Alpes bavaroises, les dirigeants du Canada, des États-Unis, de France, d'Italie, du Royaume-Uni et du Japon. La crise grecque, l'Ukraine et le terrorisme devraient dominer les discussions jusqu'à lundi.

Ce rendez-vous devait initialement se focaliser sur le climat, Angela Merkel espérant obtenir, à six mois de la conférence internationale de Paris (COP21), un engagement ferme de ses hôtes en faveur de la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Mais le psychodrame grec va finalement occuper une bonne partie du sommet. La chancelière a dû décrocher son téléphone samedi soir pour s'entretenir avec François Hollande et le Premier ministre grec Alexis Tsipras.

Cette quatrième conversation téléphonique du trio en 10 jours témoigne des efforts fournis par Berlin et Paris pour tenter de sortir de l'impasse où se sont engouffrés Athènes et ses créanciers, alors que la Grèce risque le défaut de paiement en fin de mois. Le pays négocie depuis février avec la Commission européenne, le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque centrale européenne (BCE) pour obtenir plusieurs milliards d'euros d'aides, dont elle a un besoin pressant.

Mais beaucoup des engagements de réformes que les institutions réclament à M. Tsipras vont à l'encontre de ses promesses électorales anti-austérité. Toute une aile de son parti de gauche radicale Syriza s'insurge contre de trop importantes concessions.

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Dette grecque, Ukraine, terrorisme... programme chargé pour le G7 en Bavière

L'Ukraine à l'ordre du jour

L'intensification des violences dans l'est de l'Ukraine va également occuper une part importante des discussions entre les chefs d'État et de gouvernement du G7, qui pourraient adresser une mise en garde au président russe Vladimir Poutine et demander fermement le respect des accords de Minsk, feuille de route vers la paix sur laquelle les parties s'étaient mises d'accord en février dernier, sous l'égide de la chancelière allemande et du président français. Le chef du Kremlin ne sera toutefois pas présent. Son pays est exclu du groupe depuis l’invasion de la Crimée en mars 2014.

Lundi, le sommet portera sur les menaces que font peser des organisations comme l'État islamique ou Boko Haram, en présence des dirigeants nigérian, tunisien et irakien.

Avec AFP et Reuters