
Le géant du nucléaire français, Areva, va licencier 5 000 à 6 000 postes dans le monde, dont plus de la moitié dans l'Hexagone, dans le cadre de son plan d'économie de personnels. Le groupe a enregistré des pertes massives en 2014.
Coup dur pour les salariés d’Aréva. Le groupe nucléaire français a annoncé jeudi 7 mai la suppression de 5 000 à 6 000 postes au niveau mondial sur trois ans.
"Quelles que soient les options qui seront retenues pour décliner la feuille de route stratégique et définir le plan de financement, il est urgent de prendre les mesures indispensables pour adapter les coûts de nos activités à la réalité de leurs marchés", a déclaré Philippe Knoche, le directeur général d'Areva.
La réduction de ses frais de personnel est de l'ordre de 15 % en France, soit 3 000 à 4 000 emplois touchés, et de 18 % au total au niveau mondial, peut-on lire dans un communiqué du spécialiste public du nucléaire. Ces mesures s'inscrivent dans un plan d'économies d'un milliard d'euros à l'horizon 2017.
Des pertes massives en 2014
Des négociations avec les organisations syndicales portant sur le volet social de son plan de compétitivité ont été ouvertes jeudi. La première étape de ces négociations devrait se dérouler en mai et en juin.
D'après le site Internet d'Areva, l'entreprise comptait 41 847 salariés en 2014, dont 67 % en France (soit environ 28 037 salariés en France).
Le groupe a publié des pertes massives au titre de 2014 en raison d'importantes dépréciations d'actifs et de provisions.
Avec Reuters et AFP