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Jean-Marie Le Pen renonce à se présenter aux régionales en région Paca

Contesté par sa fille après ses nouveaux dérapages, Jean-Marie Le Pen a finalement renoncé à se présenter comme tête de liste du FN aux régionales dans la région Paca. Il voit dans sa petite fille Marion Maréchal-Le Pen la candidate idéale.

Finalement, le "menhir" quitte le ring. Jean-Marie Le Pen a annoncé lundi matin qu'il renonçait à se présenter aux régionales dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca). Au "Figaro Magazine" qui lui a demandé s'il postulerait, le co-fondateur du Front national (FN) a répondu : "Non, bien que je pense que j'étais le meilleur candidat pour le Front national".

Après l'annonce du retrait de Jean-Marie Le Pen, l'eurodéputé FN Bruno Gollnisch a ensuite annoncé dans un communiqué être candidat à l'investiture FN pour les régionales en Paca. 

"Je prends acte du retrait annoncé par Jean-Marie Le Pen de sa candidature à la présidence de la région Provence-Alpes Côte d'Azur. Dans ces conditions, j'envisage de présenter ma candidature à cette fonction, et donc à l'investiture de la présidente et du bureau politique du Front National réuni ce 17 avril", annonce M. Gollnisch.

Marion Maréchal-Le Pen adoubée

Jean-Marie Le Pen a également publié un communiqué sur son site Internet, lundi 13 avril, dans lequel il répète qu'il ne présentera pas lors des prochaines élections régionales. Et il plaide en faveur de la candidature de Marion Maréchal-Le Pen, députée du Vaucluse.

Le président d'honneur du Front national avait déjà défendu cette option dans une interview accordée au "JDD", dimanche 12 avril. Il avait adoubé sa petite-fille estimant qu'"il n'y a aucune autre personnalité qui ait autant de notoriété et de particularité au sein du Front national pour cette région". Après avoir évoqué une "crise sans précédent", la présidente du parti, Marine Le Pen, avait annoncé qu’elle s’opposerait à la candidature de son père, à la suite des propos polémiques qu’il a tenus d’abord sur BFM TV puis dans l'hebdomadaire d'extrême droite "Rivarol".

Le président d’honneur du FN est toujours convoqué devant le bureau exécutif du parti à la fin du mois, qui pourrait décider d'éventuelles sanctions.

Avec AFP