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"Et ta soeur ?"

Presse française, jeudi 2 avril 2015. Au menu de cette revue de presse, le troisième tour des départementales, à l’issue duquel très peu de femmes vont finalement être désignées à la présidence des départements. La fronde à gauche, les ennuis judiciaires de Sarkozy à droite. Et une bonne surprise cosmique.

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A la Une de la presse française, ce matin, le troisième tour des élections départementales. Les présidents des départements vont être élus aujourd’hui – des présidents plutôt que des présidentes, pour l’immense majorité.
9 femmes peut-être élues - au maximum - contre plus de 90 hommes. «Parité? Et ta sœur», ironise Libération, qui rappelle malgré l’instauration du scrutin paritaire, seules 6 à 9 % des assemblées départementales seront dirigées par des femmes.
«On aura appliqué la loi parce qu’il le faut bien», écrit le Parisien, qui estime (qu’) «on reste toutefois loin de son esprit, qui vise à changer en profondeur les us et coutumes d’un monde politique toujours dominé par les hommes. La parité à tous les étages, ce n’est pas maintenant. Encore un effort, camarades».
«Encore un effort, camarades», c’est le message adressé par Martine Aubry au gouvernement. D’après Libération, la maire de Lille fait comprendre que l’exécutif va devoir «réorienter» sa politique s’il souhaite qu’elle ne lui mette pas trop de bâtons dans les roues lors du congrès du PS à Poitiers.
Dans les Echos, Arnaud Montebourg fustige l’«entêtement» de Hollande, qu’il accuse de mener une politique «qui étouffe l’économie», «la même», selon lui, que celle de Sarkozy.
L’ex-chef de l’Etat a été placé hier sous le statut de témoin assisté dans l’affaire des pénalités de l’UMP pour la campagne de 2012. D’après Libération, il aurait échappé «de justesse» à une nouvelle mise en examen. La justice s’intéresse aussi au financement de sa campagne de 2007. Selon Libération, les juges ont perquisitionné dans le cadre de cette enquête le domicile suisse d’Alexandre Djouhri. Les enquêteurs cherchent à savoir si l’homme d’affaires peut être lié au virement de 500 000 euros en faveur de Claude Guéant daté de 2008, que l’ex-ministre affirme provenir de la vente de deux tableaux.
A la Une également, la poursuite de la grève à Radio France, qui entre aujourd’hui dans sa troisième semaine. Le PDG du groupe est de nouveau convoqué ce matin par la ministre de la Culture - nouvel épisode, donc, du «printemps agité de l’audiovisuel public», d’après la Croix. Alors que la course à la présidence de France Télévisions est lancée, la crise de Radio France illustrerait «les difficultés de réformer des maisons victimes d’interventions désordonnées de la part l’Etat», d’après l’Opinion, qui dénonce «le grand foutoir de l’audiovisuel public».
A la Une du Parisien, un témoignage inédit, celui du policier du raid qui a été le premier à pénétrer dans l’hypercacher de la porte de Vincennes, où 26 personnes avaient été prises en otage par Amédy Coulibaly. Visage flouté pour préserver son anonymat, «il» raconte l’assaut sanglant de cette prise d’otages au cours de laquelle 4 personnes et Coulibaly ont trouvé la mort. A la Une du Figaro, le phénomène du vandalisme, tags et autres graffitis. D’après le quotidien, les actes de destruction et de dégradation contre les biens publics seraient «en nette hausse».
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