Le procureur de la République de Marseille a annoncé jeudi que le pilote du vol Barcelone-Düsseldorf de Germanwings avait "refusé d'ouvrir la porte de la cabine de pilotage au commandant de bord".
Le procureur de Marseille, Brice Robin, a dévoilé jeudi 26 mars les premiers éléments de l'enquête après le crash mardi de l'Airbus A320 de Germanwings dans les Alpes-de-Haute-Provence, où 150 personnes ont trouvé la mort.
• Le copilote de l'A320 s’appellait Andreas Lubitz, âgé de 28 ans et de nationalité allemande. C'est lui a actionné volontairement les commandes de descente de l’avion. Il n’était pas répertorié comme terroriste a précisé le procureur. Pour l’heure, "rien ne permet de dire qu'il s'agit d'un attentat terroriste", a-t-il souligné.
Crash Airbus A320 : "Le copilote a volontairement voulu détruire l’avion"
• Le commandant de bord, qui était sorti du cockpit, a essayé d’y rentrer sans réponse du copilote (on ne peut ouvrir la porte du cockpit de l’extérieur). Selon le procureur, "l'interprétation la plus plausible, la plus vraisemblable pour nous est que le copilote, par une abstention volontaire, a refusé d'ouvrir la porte de la cabine de pilotage au commandant de bord et a actionné le bouton commandant la perte d'altitude".
• Le procureur a précisé que le copilote avait agit ainsi "pour une raison qu'aujourd'hui nous ignorons totalement mais qui peut s'analyser comme une volonté de détruire cet avion".
Crash Airbus A320 : "Le copilote Andreas Lubitz n’est pas répertorié comme terroriste"
• Brice Robin a précisé que le copilote n'avait prononcé aucun mot durant les 8 minutes qu'a duré la descente.
• La mort des 150 personnes à bord de l'appareil "a été instantanée". Selon le procureur de Marseille les victimes du crash n’ont réalisé la situation qu’au dernier moment. Les cris entendus sur l'enregistreur de la boîte noire interviennent juste avant l’impact.