Washington a confirmé, mardi, la mort de Kayla Mueller, employée d'une ONG enlevée en Syrie en 2013. Selon ses ravisseurs, les jihadistes de l'EI, la victime a péri lors d'un bombardement de la coalition dans la région de Raqqa.
Trois jours de doute. Le président des États-Unis, Barack Obama, a finalement confirmé, mardi 10 février, la mort de l'Américaine Kayla Mueller, retenue en otage par l'organisation de l'État islamique (EI) depuis août 2013.
"C'est avec une immense tristesse que nous avons appris le décès de Kayla Jean Mueller", a indiqué M. Obama dans un communiqué envoyé par la Maison Blanche. Sans détailler les circonstances de la mort de Kayla Mueller, Barack Obama a assuré "que les États-Unis retrouveront et traduiront en justice les terroristes responsables de la captivité et de la mort de Kayla", et ce "peu importe le temps que cela prendra".
L'EI avait annoncé la mort de la jeune femme vendredi dernier, dans un communiqué publié sur des sites jihadistes. Selon eux, elle a "péri dans un bombardement de l'aviation de la coalition croisée d'une position à l'extérieur de la ville de Raqa", principale bastion de l'EI dans le nord de la Syrie.
Âgée de 26 ans et originaire de l'Arizona, Kayla Mueller avait été enlevée en août 2013 près d'Alep, en Syrie, alors qu'elle travaillait pour une ONG turque. Elle avait rejoint en décembre 2012 la frontière syro-turque pour aider les déplacés.
Sa famille a dit avoir "le cœur brisé". "Kayla était une travailleuse humanitaire dévouée et pleine de compassion. Elle a consacré sa courte vie à aider tous ceux en manque de liberté, de justice et de paix", ont écrit ses proches. Le sécrétaire d'État américain à la Défense a présenté ses condoléances à la famille.
Avec AFP et Reuters