Les Émirats arabes unis ont suspendu fin décembre leurs frappes aériennes contre l'organisation de l'État islamique après la capture du pilote jordanien, craignant que leurs propres pilotes ne subissent le même sort, selon un responsable américain.
Les Émirats arabes unis ont suspendu fin décembre leurs frappes aériennes contre l'organisation État islamique en Syrie, après la capture du pilote jordanien, exécuté depuis par les jihadistes, a annoncé un responsable américain mercredi 4 février.
Les autorités émiraties craignaient que leurs propres pilotes ne connaissent le même sort et ont donc décidé de suspendre leurs raids aériens, ont ainsi expliqué des responsables américains.
"Je suis en mesure de confirmer que les Émirats arabes unis ont suspendu leurs frappes aériennes peu de temps après l'accident de l'avion du pilote jordanien" le 24 décembre, a déclaré ce responsable à l'AFP sous couvert de l'anonymat, confirmant une information du "New York Times".
#Syrie les ÉmiratArabesUnis #EAU ont suspendu leur participation à la coalition dès la capture du pilote #Jordanie-n & NON après l'exécution
— Wassim Nasr (@SimNasr) 4 Février 2015Les bases aériennes restent ouvertes
"Mais laissez-moi vous dire que les Émirats sont toujours un partenaire important et précieux de la coalition", a ajouté le responsable à l'AFP. Selon lui, les Émirats continuent d'offrir un accès à leurs bases aériennes aux appareils américains.
Le jeune pilote jordanien, Maaz al-Kassasbeh, avait été enlevé le 24 décembre par les jihadistes de l'EI après l'accident de son avion. Mardi, les combattants extrémistes ont diffusé une vidéo de son assassinat, le montrant dans une cage en train de brûler vif.
Les Émirats ont demandé que les États-Unis améliorent leurs efforts en matière de recherche et de sauvetage des pilotes en déployant les V-22 Osprey, des appareils mi-avions mi-hélicoptères, dans le nord de l'Irak, donc plus près des théâtres d'opération, et non au Koweït où se trouve actuellement le camp de base de la mission aérienne, selon le "New York Times".
Avec AFP