Le ministre de l'Écononomie Emmanuel Macron a affirmé lundi avoir reçu des menaces de mort provenant d'"officiers publics ministériels" opposés à sa loi actuellement en examen à l'Assemblée nationale. Il a indiqué avoir porté plainte.
Dans son intervention lundi 2 février devant les députés, le ministre de l'Économie Emmanuel Macron a révélé avoir reçu "des menaces de mort" de "certains officiers publics ministériels" opposés à son projet de loi "pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques". Il a affirmé avoir porté plainte.
Reprochant à des représentants des professions réglementées du droit (notaires...) "d'agiter les peurs" en pronostiquant que sa réforme allait provoquer "plusieurs dizaines de milliers de suppressions d'emplois", Emmanuel Macron a estimé que cela n'était "pas à la hauteur du débat".
"Je ne fais honnêtement même pas référence aux menaces de mort que j'ai reçues - j'ai porté plainte - de certains officiers publics ministériels parce que vous m'accorderez que c'est particulièrement étonnant", a-t-il ajouté.
Et d'appeler à "garder son sang-froid et garder du sérieux" après avoir observé qu'"il y a eu beaucoup trop d'émotion autour de ce débat" consistant à "moderniser une partie du fonctionnement de ces professions réglementées".
Il a par ailleurs reconnu s'être "trompé" dans ce volet sur les professions réglementées de son projet de loi, et a accepté de modifier le dispositif d'encadrement des tarifs pour les notaires, huissiers et mandataires judiciaires notamment.
Un amendement en ce sens doit être présenté dans la soirée à l'Assemblée, qui examine en ce moment la réforme proposée par le ministre de l'Économie.
Avec AFP