Presse française, lundi 1er décembre 2014. Au menu de cette revue de presse, l’élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de l’UMP.
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A la Une de la presse française, ce matin, l’élection de Nicolas Sarkozy à la tête de l’UMP.
Une victoire, pas un plébiscite - voilà comment Libération commente les 64% de l’ex-chef de l’Etat. Libé ironise sur la disparition de «l’hyperprésident»: place, désormais, à «l’hypoprésident». «Une bataille épuisante va déchirer la droite», prédit Libé: «l’hypoprésident (va) gagner en agressivité ce qu’il a perdu en influence. Il sera tueur plus que rassembleur».
En attendant de les occire, Sarkozy a déclaré qu’il comptait créer «un comité des anciens Premiers ministres de (sa) famille politique» - qui comprendrait donc Balladur, Juppé, Raffarin, Fillon et de Villepin – celui-ci aurait d’ailleurs déjà accepté, selon le site de Libération.
Cette volonté affichée de rassemblement ne convainc pas les Echos. «On efface tout et on recommence»: cela risque de s’avérer difficile, estime le journal, qui évoque une campagne ayant «réveillé les adversaires et révélé les failles» de Sarkozy. Le quotidien a vu en Sarkozy «un candidat hésitant sur la ligne, n’ayant pas perçu la radicalisation de la société, persuadé que la dureté des Français à l’égard des politiques l’épargnerait lui» - un candidat «déconnecté», en somme.
Le Figaro préfère parler des «défis» et de la «responsabilité immense» qui attendent le nouveau patron de la droite, en saluant «une campagne virile mais digne, une mobilisation militante record, un scrutin quasiment irréprochable, et un résultat clair»: «Sarkozy (est) vainqueur», même s’il l’est « trop modestement pour pouvoir triompher».
Le Parisien rappelle qu’avant d’être reconnu comme le meilleur pour 2017, Sarkozy va devoir surmonter beaucoup de difficultés, dont la moindre n’est pas l’ambition présidentielle de ses camarades: «ni Alain Juppé ni François Fillon ne courberont l’échine d’ici à la primaire de 2016», rappelle le journal, «tout comme Xavier Bertrand, et désormais Bruno Le Maire qui, «du haut de ses 29 %, risque de se positionner également dans la perspective de 2017».
Le Maire, vraie révélation de ce scrutin, serait parvenu à «voler le Graal du renouveau à Nicolas Sarkozy », d’après le Monde, pour qui «la magie Sarkozy n’opère plus»: «la guerre des droites peut commencer».
Une guerre annoncée et espérée à gauche. D’après les Echos, Hollande verrait en Sarkozy «celui qui (pourrait) créer les conditions les plus favorables pour que la gauche se rassemble et pour que la droite se déchire», et «miserait», pour 2017, sur « (sa) capacité à ne pas faire peur» - sous-entendu: contrairement à Nicolas Sarkozy… et Marine Le Pen.
La patronne du FN vient de se faire réélire à la tête de son parti, avec 100% des voix - un score qui s’explique par le fait qu’elle était la seule candidate à se présenter, rappelle le Parisien.
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