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Clap de fin pour Titi ? L’ancien buteur de l’équipe de France pourrait disputer samedi le dernier match de sa carrière. Son équipe des New York Red Bulls dispute à 21 h (heure française) la finale retour de la Conférence Est du championnat américain.

À 37 ans, Thierry Henry pourrait jouer samedi son dernier match sous le maillot des New York Red Bulls, voire le dernier de sa longue et riche carrière de footballeur professionnel. Le champion du monde 1998 et vainqueur de l’Euro 2000 dispute en effet samedi 29 novembrela finale retour de la Conférence Est du championnat américain (MLS). Un match que son équipe aborde dans une position inconfortable, une semaine après sa défaite à l’aller, à domicile, contre New England Revolution (1-2).

S’ils parviennent à renverser leurs adversaires, les New-Yorkais affronteront, le 7 décembre prochain, le vainqueur de la finale de la Conférence Ouest, qui oppose dans la nuit Seattle à Los Angeles (0-1 à l'aller). Mais en cas de défaite, le meilleur buteur de l'histoire de l'équipe de France (51 buts) et d’Arsenal (228 réalisations), qui arrive en décembre au terme de son contrat, signé en 2010 avec les NYRB, pourrait  raccrocher les crampons.

Reconversion mystère

Depuis plusieurs semaines, l'ancien joueur de l’AS Monaco (1994-99), de la Juventus Turin (1999), d'Arsenal (1999-2007, puis 2012) et du FC Barcelone (2007-10) entretient en effet le mystère sur ses intentions.

"Rien n’est clair. Je n’ai pris encore aucune décision et spéculer, ce n’est pas mon truc, a déclaré Thierry Henry dans un entretien paru samedi dans L’Equipe Magazine. Une certitude : je vais rester dans le foot, pour entraîner, être consultant, dirigeant, on verra bien".

"Titi" a toutefois évoqué un possible retour vers son ancien club d’Arsenal. "J'aimerais voir Arsenal gagner la Ligue des champions. Après, voir ça de près ou de loin, ça ne dépend pas de moi, mais c'est sûr que j'aimerais aider. Parce que c'est mon club et qu'en tant que joueur, je n'ai pas réussi à lui offrir cette Ligue des champions".

Quoi de plus naturel pour un joueur qui a illuminé Arsenal de sa classe pendant huit ans ? À tel point que le club a fait sculpter une statue de bronze à son effigie dans l’enceinte de l’Emirates Stadium.

Avec AFP