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Les surveillants consultés sur la suite à donner au mouvement

Après la conclusion d'un accord entre la Chancellerie et les deux principaux syndicats pénitenciaires, des assemblées générales sont organisées ce jeudi dans toute la France pour voter la poursuite ou l'interruption des blocages.

AFP - Malgré la conclusion dans la nuit entre les deux principaux syndicats pénitentiaires et la Chancellerie d'un projet d'accord sur l'amélioration des conditions de travail des surveillants, la situation restait incertaine jeudi matin en attendant le vote de toutes les assemblées générales.

La tendance semblait aller vers la suspension du mouvement de protestation aux Baumettes à Marseille, à Gradignan (Gironde), Strasbourg, Corbas (Rhône), Saint-Quentin-Fallavier (Isère) et Meaux, selon les syndicats.

En revanche, à la prison de la Santé à Paris (XIVe), une assemblé générale a voté la poursuite du mouvement, de même qu'à Dijon, Caen et Rennes.

A Nice, le blocage a été levé jeudi matin mais une assemblée générale a toutefois rejeté "en bloc" les résultats des négociations avec la chancellerie, indique-t-on de source syndicale.

A Fleury-Mérogis (Essonne), où la prison n'était pas bloquée, une assemblée générale est convoquée pour midi et le personnel votera pour ou contre la poursuite du mouvement.

A Fresnes (Val-de-Marne), une AG a réuni environ une soixantaine de personnels. "C'est insuffisant en termes d'effectifs", a affirmé Christophe Madeleine (FO-pénitentiaire).

Les membres du personnel pénitentiaire attendent les nouvelles consignes des syndicats pour reprendre éventuellement leur action.

L'Ufap-Unsa et FO-Pénitentiaire ont annoncé dans la nuit qu'un nouveau projet d'accord contenant de "réelles avancées" sur les conditions de travail en prison serait soumis jeudi aux surveillants pénitentiaires par les deux principaux syndicats de la profession.

Le leader de l'Ufap Jean-François Forget ont demandé aux surveillants de se prononcer et de "transformer les piquets en assemblées générales devant les établissements" et de ne plus bloquer les extractions de détenus ni les intervenants extérieurs.

La CGT, qui a claqué la porte des négociations mercredi soir, est favorable à la poursuite du mouvement. "Arrêter là, ce serait trahir les personnels", a estimé Céline Verzeletti, la secrétaire générale du syndicat.

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