On commence cette revue de presse française avec l’identification du second Français de la vidéo de l’organisation de l’Etat islamique, un jeune converti originaire de banlieue parisienne.

Mickaël Dos Santos, 22 ans, a été reconnu par sa mère sur la vidéo montrant l’assassinat de l’otage américain et de soldats syriens. Le Parisien raconte un jeune homme «élevé dans la foi catholique, appartenant à la troisième génération d’une communauté portugaise installée de longue date dans le Val-de-Marne», un garçon «sans histoire» qui se serait converti à «l’islam le plus radical dès le lycée», avant de partir en août 2013 pour la Syrie.

«C’était monsieur tout le monde, sympa, courtois, poli, bien élevé, toujours prêt à donner un coup de main», raconte un voisin à l’Obs, livrant une image assez semblable à celle de Maxime Hauchard, l’autre Français de la vidéo de Daech.

Si les raisons de leur dérive restent un mystère, le motif de leur emploi comme tortionnaires par l’organisation de l’Etat islamique est très clair, rappelle le Figaro: diffuser une peur qui «sert (notamment) de préparation d’artillerie» dans chacune des offensives de l’organisation de l’Etat islamique.

A la Une également, les soupçons de matches truqués en ligue 2 et l’enquête sur les transferts douteux à Marseille. D’après Libération, ces phénomènes «attestent de la dérive d’un sport et du laxisme de ses instances». Libé sort le carton rouge et dénonce «les mafias du foot»: «Il est bien mort le temps où Albert Camus écrivait: «Ce que je sais de la morale, c’est au football que je le dois»». Le football d’aujourd’hui, ne serait plus que «la représentation d’une société mondialisée, hypercapitaliste, où les règles de droit s’effacent devant les lois de l’argent».

A la Une du Figaro, le débat toujours très controversé sur les chiffres de la délinquance. Manuel Valls et le ministre de l’Intérieur se sont félicités, hier, de la diminution des cambriolages et des vols à main armée depuis un an. «Mais les atteintes aux personnes et aux gendarmes sont en hausse», rappelle le journal, qui dénonce une politique pénale jugée beaucoup trop laxiste.

«Ouvrir une école, c’est fermer une prison», disait Hugo - sauf que là non plus ça ne va pas, d’après l’Opinion, qui dénonce les «mesures cosmétiques pour un système scolaire à la dérive» du guovernement; le journal estime que «l’école est finie».

L’école qui était au menu du meeting de Nicolas Sarkozy, hier soir. Après avoir proposé d’abroger la loi Taubira sur le mariage gay, l’ancien président a proposé de faire abroger la réforme des rythmes scolaires s’il était réélu en 2017, selon le Point.

Sarkozy qui d’ici là devra surmonter l’obstacle Bygmalion sur sa campagne de 2012 - une campagne fort chère, rappelle le Parisien, qui revient sur «la face cachée des élections» de 2012: la présidentielle et les législatives, pas seulement à l’UMP – leur organisation aurait coûté 600 millions d’euros, une facture «salée», qui se serait accompagnée de nombreux «dysfonctionnements».

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