On commence cette revue de presse internationale avec les enquêtes des services de renseignement, pour identifier les assassins ayant participé au massacre de 18 soldats syriens et d’un humanitaire américain.

La vidéo de cette tuerie diffusée par l’organisation de l’Etat islamique montre une dizaine d’hommes agissant à visage découvert – des hommes que les services britanniques, français, australiens, mais aussi d’Asie du Sud-est, sont en train de tenter d’identifier, d’après The Guardian, qui rapporte que la France a déjà établi l’identité de Maxime Hauchard, un jeune homme de 22 ans, originaire de Normandie. Le quotidien raconte que le père d’un étudiant en médecine de Cardiff, au Royaume-Uni, dit avoir également reconnu son fils, Nasser Muthana, 20 ans.

Deux jeune gens parmi les quelque 3000 Européens faire le djihad, en Irak et en Syrie, et dont le site Slate s’interroge sur leur emploi par l’organisation de l’Etat islamique. Rappelant l’absence de formation militaire pour la plupart d’entre eux, le site américain évoque l’utilisation de ces Européens à des fins de propagande, ou pour commettre des attentats-suicide – autrement dit, comme chair à canon.

L'exécution du jeune otage américain Peter Kassig a amené Barack Obama à ordonner un examen complet des procédures appliquées en cas de prise d'otage «terroriste à l'étranger» . Dans une lettre, la sous-secrétaire à la Défense explique que cette consultation va porter «sur l'engagement des familles, la récolte de renseignements et les politiques d'engagement diplomatique». Des sujets très sensibles, rappelle The Daily Beast, qui revient sur la polémique autour des parents de James Foley, qui s’étaient attirés les foudres du gouvernement pour avoir commencé à lever des fonds pour payer une rançon. Des responsables leur avaient fait comprendre qu’ils encouraient des poursuites en agissant ainsi.

Une politique vivement critiquée par The Independent, qui estime que la vie de «héros» comme Peter Kassig, vaut bien une rançon.

Sans transition, au Royaume-Uni, l’Eglise anglicane pourra accueillir bientôt des femmes évêques. «Halleluijah ! Voilà la fin d’une longue attente pour les femmes évêques» - The Guardian est très content de la nouvelle. La décision est, il faut le dire, historique, et a été obtenue par un vote à main levée, lors du synode général de L'Eglise anglicane.

Les femmes peuvent déjà être ordonnées prêtres en Angleterre depuis 1992 et représentent aujourd'hui un tiers du clergé; elles pourraient bientôt constituer la moitié des évêques anglicans, selon The Independent.

Mais que les misogynes se rassurent, la cause des femmes, dans l’Eglise ou ailleurs, a encore beaucoup de chemin à accomplir, comme en témoigne cet appel du clergé kényan invitant ses ouailles féminines à se vêtir «décemment». Le site AllAfrica explique que l’invitation en question fait suite à l’agression d’une jeune femme la semaine dernière. La victime portait… une mini-jupe, raconte The Star…

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