logo

Vidéo : inauguration en Guinée d'un centre anti-Ebola financé par la France

Construit par Médecins sans frontières (MSF), le centre anti-Ebola de Macenta, dans l'est de la Guinée, a été inauguré vendredi par Annick Girardin, secrétaire d'État chargée du Développement. Le site pourra accueillir jusqu’à 70 patients.

Avant de se rendre, samedi 15 novembre, au Malitrois décès liés à Ebola ont été enregistrés, la secrétaire d'État française chargée du Développement et de la Francophonie, Annick Girardin, a inauguré vendredi un centre de traitement du virus à Macenta, dans le sud de la Guinée, région d'où est partie l'épidémie en Afrique de l'Ouest.

Ce centre financé par la France a été construit en un peu moins de deux mois par Médecins sans frontières (MSF), qui a également formé le personnel, mais il sera géré par la Croix-Rouge française. Une coopération saluée par la secrétaire d’État : "C'est une première victoire contre Ebola même si on sait qu'il y a du chemin à parcourir".

>> À lire sur France 24 : "Des stars de la pop enregistrent une chanson contre Ebola"

Cette nouvelle structure anti-Ebola - la troisième en Guinée, après celles de Conakry et Guéckédou (sud) - a été créée à la demande de la Guinée dans la zone du pays la plus touchée. L'État français a financé l'opération d'un coût estimé entre 17 et 20 millions d'euros, incluant la construction et les frais de fonctionnement pendant un an.

Un laboratoire de dépistage

Le centre, qui peut accueillir jusqu’à 70 personnes, disposera de son propre laboratoire de dépistage et expérimentera les tests de diagnostic rapide, dits "tests-minute", développés par le Commissariat à l'énergie atomique (CEA).

Début novembre, la Croix-Rouge avait expliqué qu'elle espérait pouvoir utiliser rapidement ce test permettant de dépister le virus en l'espace de 15 minutes, au lieu des six heures nécessaires actuellement.

>> À lire sur RFI : "L'UE envoie 1,4 tonne de matériel d'urgence aux pays touchés par Ebola"

Le centre de Macenta remplacera un centre de transit de MSF qui était débordé et ne pouvait traiter les malades. Ces derniers devaient être transférés à Guéckédou, à plusieurs heures de voiture de là.

Avec presque 2 000 cas d'Ebola recensés et plus de 1 000 décès, la Guinée est le troisième pays le plus touché par l'épidémie.