Les autorités irakiennes ont annoncé dimanche 9 novembre que le leader de l’organisation de l’État islamique, Abou Bakr al-Baghdadi avait été blessé la veille. Les États-Unis ne confirment pas l'information.
Les autorités irakiennes ont annoncé, dimanche 9 novembre, qu’Abou Bakr al-Baghdadi, le leader de l’organisation de l’État islamique (EI), avait été blessé par des frappes aériennes samedi lors d'une réunion, à Qaim, dans la province d’Anbar, à l’ouest de l’Irak. Les États-Unis ont indiqué qu’aucun élément ne leur permettait de confirmer cette information.
Le ministre irakien de la Défense ainsi que le ministre de l’Intérieur ont, tous deux, déclaré qu’al-Baghdadi avait été blessé sans donner de détails.
Un responsable américain a, par ailleurs, indiqué que "rien n’avait changé" sur le compte twitter du chef du groupe islamiste radical depuis samedi. Les États-Unis avaient déjà indiqué à ce moment là qu’il y a avait une incertitude sur la présence d’al-Baghdadi dans le convoi lors des frappes.
Agé d’une quarantaine d’années, Abou Bakr al-Baghdadi a pris la tête de l’organisation de l’État islamique en 2010, alors que le groupe ne portait pas encore ce nom là. Le 5 juillet, al-Baghdadi était apparu dans une vidéo tournée dans une mosquée de Mossoul dans laquelle il était présenté comme le "calife" de tous les musulmans et appelait tous les musulmans à lui "obéir".
L’EI conteste les frontières établies en 1916 par l’accord Sikes-Picot et cherche à instaurer un califat sur la Syrie et l’Irak. Dans les territoires conquis, l’organisation tente de mettre en place des administrations. La ville syrienne de Raqqa, tombée il y a plusieurs mois entre les mains du groupe extrémiste est devenue sa capitale.
Une coalition internationale, menée par les États-Unis a été mise en place en septembre afin de lutter contre les avancées des djihadistes grâce à des frappes aériennes en Irak et en Syrie. Vendredi, Barack Obama avait annoncé l’envoi de 1500 conseillers militaires supplémentaires en Irak pour entraîner et assister les forces gouvernementales irakiennes.
Avec Reuters et AP