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À l’occasion du 25e anniversaire de la chute du mur de Berlin, le 9 novembre, la chancelière allemande a déclaré que "ce jour de liberté" devait inspirer tous les peuples opprimés "d'Ukraine, de Syrie ou d'Irak".

La chancelière allemande, Angela Merkel, a déclaré, dimanche 9 novembre, à l’occasion du 25e anniversaire de la chute du mur de Berlin, qu’elle considérait que cet événement était un signal d'espoir pour des pays comme l'"Ukraine, la Syrie, l'Irak" où "les libertés sont menacées ou même foulées aux pieds".

"Nous pouvons changer les choses en bien, c'est le message de la chute du Mur. Il s'adresse à nous en Allemagne, tout autant qu'aux autres dans le monde", a-t-elle déclaré lors d’une cérémonie au Mémorial du mur de Berlin.

"Les rêves peuvent devenir réalité"

Rappelant que le régime communiste est-allemand était un "État de non-droit" qui bafouait "les droits fondamentaux comme la liberté d'opinion et de la presse", la dirigeante a appelé à détruire "les murs de la dictature, de la violence, des idéologies, des haines". "Les rêves peuvent devenir réalité", a-t-elle encore lancé.

"Jour de liberté" ainsi que "jour de souvenir pour les victimes", cette commémoration a été pour Angela Merkel l’occasion de rappeler que 138 personnes ont perdu la vie en tentant de franchir le mur historique érigé le 13 août 1961.

Originaire d’Allemagne de l’Est, la chancelière allemande a entamé sa carrière politique dans le sillage du 9 novembre 1989. Le président fédéral, Joachim Gauck, a également vécu dans l'ex-RDA où il a participé, en tant que pasteur, au mouvement de révolte contre le régime communiste à l'automne 1989.

Les célébrations ont attiré plus de 100 000 Berlinois et visiteurs dans le centre de la capitale allemande. Beaucoup se sont promenés le long des 15 km de l'ancien tracé du Mur, où 7 000 ballons lumineux ont été placés sur des poteaux hauts de 3,60 m, la hauteur du "Mur de la honte". Ils seront lâchés dimanche soir, symbolisant ainsi la liberté retrouvée des anciens Allemands de l’Est.

Avec AFP et Reuters