
Presse internationale, jeudi 2 octobre 2014. Au menu de cette revue de presse, la poursuite de la campagne de désobéissance civile à Hongkong. Le premier cas d’Ebola aux Etats-Unis. Et des morses en Alaska.
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On commence cette revue de presse internationale à Hongkong, où les manifestants sont rassemblés devant le siège du pouvoir, pour exiger la démission du chef de l’exécutif avant la fin de la journée.
Toujours armés de leurs parapluies, les partisans de la démocratie tiennent bon - à voir avec une photo de Chris McGrath à la Une du Independent, l’image d’une attente calme, et déterminée. «Le calme avant la tempête?», s’interroge le journal.
Pour le moment, et d’après The Wall Street Journal, le gouvernement de Hongkong semble décidé à venir à bout de cette détermination en jouant la montre, en laissant le mouvement mourir de lui-même. Le chef de l’exécutif Leung Chun-ying évoquait lui-même hier un mouvement parti pour durer, semblant avoir tiré les leçons des affrontements du week-end dernier, qui n’avaient eu pour effet que de mobiliser davantage les protestataires. Statu quo, guerre des nerfs. Le nombre des manifestants, affirme le journal, aurait baissé sensiblement depuis hier.
Ceux qui restent affichent un civisme à la mesure de leur détermination. La presse étrangère ne semble toujours pas revenir de ces manifestants qui profitent d’un moment de répit pour nettoyer les lieux et porter les détritus au recyclage. Et si les manifestants de Hongkong étaient les manifestants «les plus polis du monde» ? relève Slate, qui explique que cette courtoisie est une arme pour les protestataires. «C’est cette tactique qui a eu raison de la réponse brutale des autorités le week-end dernie ; leur refus de répondre à la violence par la violence a mis en exergue la brutalité des autorités et indigné leurs concitoyens; elle met aujourd’hui le pouvoir chinois face à un dilemme: réprimer par la force, ou céder, l’un comme l’autre apparaissant comme un aveu de faiblesse».
La presse internationale revient également ce matin sur le premier cas diagnostiqué aux Etats-Unis, d’un malade ayant contracté le virus Ebola en Afrique. D’après The New York Times, il s’agirait d’un homme, Thomas E. Duncan, de retour du Liberia, le pays le plus touché par l’épidémie, qui se serait présenté au Texas Health Presbyterian Hospital de Dallas vendredi dernier, mais qui n’aurait pas été pris en charge à ce moment-là, malgré le fait qu’il ait mentionné être en provenance d’Afrique de l’ouest. L’information aurait été «perdue» dans les couloirs de l’hôpital, ou mal prise en compte. D’après les autorités américaines, il pourrait avoir été en contact, pendant la période de contagion, avec 12 à 18 personnes - qui ne semblent pas, elles, présenter de signes d’infection, pour le moment. M. Duncan a raconté avoir contracté la maladie en tentant de venir en aide à une malade de son entourage, au Liberia.
On reste aux Etats-Unis, en Alaska, où un phénomène inédit vient d’être observé: le rassemblement de quelque 35 000 morses sur une plage du nord-ouest de l'Etat, une migration record dans la région. C’est une histoire qu’on a trouvée dans The Guardian, qui affirme que le phénomène a une cause bien précise: la fonte de la banquise provoquée par le réchauffement climatique.
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