logo

Une fusillade s'est produite samedi entre un groupe de casques bleus philippins retranchés dans le Golan et des jihadistes. Les 44 soldats fidjiens capturés jeudi sont toujours aux mains des islamistes mais sains et saufs d'après l'ONU.

Des casques bleus philippins ont affronté samedi 30 août les rebelles syriens qui les bloquent depuis jeudi sur le plateau du Golan, a déclaré le gouvernement philippin.

Les casques bleus philippins refusent de se rendre aux activistes islamistes qui les encerclent depuis 48 heures. Plus de 70 Casques bleus philippins sont ainsi bloqués sur deux sites dans le plateau du Golan.

L'un des deux groupes de soldats philippins a pu être exfiltré de sa position mais le second groupe, composé d’une quarantaine d’hommes, "est actuellement l'objet d'une attaque", a annoncé le ministre de la Défense philippin, Voltaire Gazmin, à la presse.

Ils ont été pris sous le feu d'une attaque vers 6h00 alors qu'ils se trouvaient dans l'un des campements frontaliers en territoire syrien, mais "le moral reste élevé" a assuré le ministre philippin. Selon le porte-parole de l'Armée, le lieutenant Colonel Ramon Zagala, ils seraient " tous sains et saufs".

Le Front al-Nosra pointé du doigt

Les Nations unies avaient annoncé jeudi la capture de 44 soldats fidjiens. Les rebelles syriens, dont certains ayant des liens avec le Front al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda, sont soupçonnés d’être à l’origine de ces attaques.

L'Onu explique dans un communiqué avoir reçu de la part de sources crédibles l'assurance que les 44 soldats fidjiens étaient sains et saufs. La Force de l'ONU chargée de surveiller la zone entre Israël et la Syrie depuis 1974 (FNUOD) compte 1 223 soldats issus de six pays (Inde, Fidji, Philippines, Irlande, Pays-Bas, Népal). Son mandat vient d'être renouvelé pour six mois, jusqu'au 31 décembre 2014.

Avec AFP et Reuters