Appelés à se prononcer sur un rapprochement avec le constructeur italien Fiat, les salariés américains de Chrysler ont voté en faveur d'une telle alliance. L'accord devrait permettre à la société d'éviter le dépôt de bilan.
AFP - Les salariés de Chrysler ont voté mercredi en faveur d'un accord d'alliance entre leur société et l'Italien Fiat, ouvrant la voie au plan de restructuration du 3e constructeur automobile américain, a annoncé le syndicat automobile UAW.
"Cela a été un moment crucial empli d'anxiété et d'incertitude pour notre personnel", a déclaré le président de l'UAW Ron Gettelfinger.
"Nos membres ont répondu en acceptant un accord qui est douloureux pour nos salariés en exercice et retraités, mais qui aide à préserver les emplois américains et donne à Chrysler une chance de survie", a-t-il ajouté.
Une nouvelle convention d'entreprise devait être ratifiée par les ouvriers de Chrysler, un feu vert des ouvriers syndiqués étant indispensable au troisième constructeur automobile s'il veut espérer éviter un dépôt de bilan.
La convention, présentée aux 28.000 membres du syndicat, devait être soumise au vote mercredi et être ratifiée d'ici jeudi soir, date-butoir fixée par Washington à Chrysler pour boucler tous les points du plan de restructuration et finaliser l'alliance avec Fiat.
Le président américain Barack Obama s'est montré confiant mercredi dans l'avenir de General Motors et Chrysler. "J'ai en fait plus d'espoir qu'il y a 30 jours dans le fait que nous puissions trouver une solution viable qui maintienne la compagnie Chrysler viable", a-t-il dit dans une conférence de presse à l'occasion des 100 jours de sa présidence.