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Gaza : "la guerre diplomatique commence"

Au menu de cette revue de presse internationale, avec le cessez-le-feu sur Gaza voici venu, pour les journaux israéliens, le temps de la "guerre diplomatique". A la Une également, les craintes d'une propagation du virus Ebola ou encore le geste de générosité d'un président d'université américaine vis à vis de ses employés...

La presse internationale réagit ce matin au cessez-le-feu à Gaza et au retrait des troupes israéliennes. Pour le très conservateur "Jerusalem Post", la "guerre diplomatique commence" pour Israël. Une guerre de longue haleine prédit le journal. L’un de ses principaux objectifs : la difficile démilitarisation de Gaza.

Le journal libéral Haaretz appelle lui dans son edito, le gouvernement à prendre ses responsabilités face à la situation à Gaza. Le quotidien estime qu’Israël doit participer à la reconstruction du territoire avec ses voisins. Une économie palestinienne plus pourrait être le rempart au déclenchement de nouvelles violences.

Un conflit entre Israël et la bande de Gaza qui provoque aussi une crise politique en Grande Bretagne.The Independent consacre notamment sa couverture à Sayyeda Warsi. La première femme musulmane, secrétaire d’Etat au Royaume Uni, vient de claquer la porte du gouvernement à cause de la position du gouvernement de David Cameron face à l’offensive sur Gaza. Une attitude de réserve qu’elle juge "moralement indéfendable".

The Independent et le Guardian consacrent des dessins caustiques pour illustrer cette nouvelle crise politique. Comme dirait le diction "qui ne dit mot, consent".

Coup de projecteur également sur ces journaux qui s’inquiètent de la propagation du virus Ebola. Le China Daily en appelle à des efforts concertés de la communauté internationale et à une vigilance accrue des autorités chinoises. Pour le Washington Post en revanche, il ne faut pas céder à l’hystérie collective.

Le journal américain réserve encore au lecteur cette belle histoire d’un président d’université américain qui a décidé de partager une partie de son salaire avec ses employés en bas de l’échelle! …