Presse internationale, Mardi 29 juillet 2014. Au menu de cette revue de presse, la poursuite de l’opération israélienne à Gaza, où la violence ne faiblit pas, l’exaspération des Occidentaux face à Poutine, et le risque de faillite argentin.
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On commence cette revue de presse internationale en Israël, où Benyamin Netanyahou a déclaré que le pays doit «être prêt à une longue campagne» à Gaza.
The New York Times rapporte que le Premier ministre israélien a réitéré sa promesse de ne pas mettre un terme à l’opération «Bordure de prote ction», tant que tous les tunnels de Gaza ne seraient pas neutralisés.
L’Etat hébreu poursuit son offensive avec une violence qui ne faiblit pas. Dans une tribune publiée par The Guardian, Yuli Novak, ancien officier et actuelle directrice de l’ONG Breaking the silence, qui regroupe des soldats et des vétérans des forces de défense israéliennes, dénonce la façon dont ses compatriotes semblent s’être accoutumés à cette violence: «Il fut un temps où les dommages civils provoqués par les bombardements sur Gaza suscitaient l’indignation des Israéliens. Maintenant, il n’y a plus que de l’indifférence». «Des familles entières sont décimées en une seconde, et les Israéliens restent silencieux. Achaque nouvelle opération sur Gaza, nous repoussons les limites. Où seront-elles lors de la prochaine offensive? Où seront-elles dans 10 ans?».
Indifférence pour les victimes palestiniennes, et colère contre le secrétaire d’Etat américain John Kerry, qui essuie depuis plusieurs jours les critiques extrêmement virulentes d’une partie de la presse israélienne, certains allant jusqu’à parler de «trahison» de sa part - au point que la Maison Blanche a dû se porter à son secours, et déclarer qu’Israël n’a pas «meilleur ami, ni meilleur défenseur» que le secrétaire d’Etat américain. A lire dans The Guardian.
Les Etats-Unis continuent d’accuser Vladimir Poutine d’être responsable du crash du vol MH17 en Ukraine. C’est dans ce contexte tendu que The New York Times fait état d’une lettre envoyée lundi par Barack Obama au président russe, dans laquelle le président américain a rappelé l’obligation de respecter le traité de 1987 engageant les Etats-Unis et la Russie à détruire leurs stocks d'équipements destinés à envoyer depuis le sol des missiles conventionnels et nucléaires sur des longues distances. Un traité que les Etats-Unis accusent Moscou d’avoir violé.
Plus ou moins voilées, les accusations pleuvent sur Vladimir Poutine. L’Europe semble décidée à accélérer et à élargir ses sanctions. Certains en perdre leur sang froid. D’après The Daily Telegraph, l’ambassadeur britannique aux Etats-Unis Peter Wastmacott aurait carrément traité le président russe de «voyou» et de «menteur».
On termine cette revue de presse en Argentine, qui risque de se retrouver demain en défaut de paiement. La faillite menace, et la faute en reviendrait largement à la Cristina Kirchner, selon The Wall Street Journal, qui l’accuse de détruire l’économie nationale et le bien-être de ses concitoyens. Pour le quotidien, la présidente aurait refusé de négocier avec les débiteurs de l’Argentine, préférant consacrer son énergie à promouvoir une énorme campagne de communication contre la justice américaine, transformée en manifestation du pouvoir des «gringos» du nord.
Une critique du côté du journal d’opposition argentin La Nacion, avec une ribune d’Elisa Carrio, ancienne adversaire de Kirchner à la présidentielle: «Cristina Kirchner croit qu’elle est en train de lutter contre l’Empire, mais celui qui paie, c’est le peuple».
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