Après une visite surprise en Afghanistan, le Premier ministre britannique, Gordon Brown, s'est rendu au Pakistan pour évoquer, avec le président Asif Ali Zardari, une nouvelle stratégie destinée à combattre le terrorisme.
AFP - Le Premier ministre britannique Gordon Brown est arrivé lundi soir à Islamabad pour un entretien avec le président du Pakistan Asif Ali Zardari, en provenance de l'Afghanistan, où il a discuté d'une nouvelle stratégie pour combattre le "creuset du terrorisme" dans les deux pays voisins.
M. Brown arrive au Pakistan au moment où l'armée s'est lancée, depuis dimanche, dans une contre-offensive dans une région du Nord-Ouest où les talibans proches d'Al-Qaïda n'ont cessé de gagner du terrain ces dernières semaines, à la faveur d'un accord de cessez-le-feu décrié par la communauté internationale et même qualifié d'"abdication" par Washington.
A l'issue d'une brève visite surprise en Afghanistan où il s'est entretenu avec le président Hamid Karzaï, M. Brown avait seulement annoncé officiellement qu'il se rendait ensuite à Islamabad pour y rencontrer dans la soirée le chef de l'Etat pakistanais, selon une journaliste de l'AFP qui l'accompagne.
A Kaboul, M. Karzaï a pour la première fois annoncé officiellement qu'il serait candidat à sa succession à l'élection présidentielle, le 20 août.
Gordon Brown a expliqué que la nouvelle stratégie britannique prendrait en compte à la fois l'Afghanistan et le Pakistan, avec une "approche différente mais complémentaire".
"Les zones frontalières entre le Pakistan et l'Afghanistan constituent un creuset et une pépinière pour le terrorisme. Une chaîne de terreur relie ces zones aux rues de nombreuses capitales dans le monde entier", a affirmé le Premier ministre au cours d'une conférence de presse à l'issue de sa rencontre avec Hamid Karzaï.
"L'année électorale (en cours) va constituer un test sérieux pour tous. Mais le choix est évident: affronter l'extrémisme au Pakistan ou en Afghanistan ou le laisser venir à nous", a estimé Gordon Brown, qui a rappelé que la Grande-Bretagne "portait sa part du fardeau" en Afghanistan, avec plus de 8.000 soldats déployés.
Plusieurs pays de l'Otan, parmi lesquels la Grande-Bretagne, ont annoncé l'envoi de renforts à l'occasion du deuxième scrutin présidentiel au suffrage universel direct de l'histoire du pays. Le premier avait été remporté avec 55% des suffrages fin 2004 par Hamid Karzaï, de plus en plus contesté en raison de son échec face à la montée de la violence et de la corruption.
Les détails de la nouvelle stratégie britannique seront dévoilés mercredi dans une adresse au Parlement à Londres.
En Afghanistan, les violences des insurgés afghans, parmi lesquels les talibans chassés du pouvoir en novembre 2001 par une coalition emmenée par les Etats-Unis, ont redoublé d'intensité depuis deux ans malgré la présence de 70.000 soldats étrangers, auxquels vont se joindre 21.000 renforts américains dans les prochains mois.
Et au Pakistan, les talibans afghans ont constitué des bases arrières dans les zones tribales du Nord-Ouest, frontalières, aux côtés des combattants d'Al-Qaïda, tous soutenus par les talibans pakistanais.
Ces derniers mènent une campagne d'attentats sans précédent qui a fait plus de 1.800 morts en plus d'un an et demi dans tout le Pakistan.
Le Premier ministre britannique Gordon Brown est arrivé lundi soir à Islamabad pour un entretien avec le président du Pakistan Asif Ali Zardari, en provenance de l'Afghanistan, où il a discuté d'une nouvelle stratégie pour combattre le "creuset du terrorisme" dans les deux pays voisins.
M. Brown arrive au Pakistan au moment où l'armée s'est lancée, depuis dimanche, dans une contre-offensive dans une région du Nord-Ouest où les talibans proches d'Al-Qaïda n'ont cessé de gagner du terrain ces dernières semaines, à la faveur d'un accord de cessez-le-feu décrié par la communauté internationale et même qualifié d'"abdication" par Washington.
A l'issue d'une brève visite surprise en Afghanistan où il s'est entretenu avec le président Hamid Karzaï, M. Brown avait seulement annoncé officiellement qu'il se rendait ensuite à Islamabad pour y rencontrer dans la soirée le chef de l'Etat pakistanais, selon une journaliste de l'AFP qui l'accompagne.
A Kaboul, M. Karzaï a pour la première fois annoncé officiellement qu'il serait candidat à sa succession à l'élection présidentielle, le 20 août.
Gordon Brown a expliqué que la nouvelle stratégie britannique prendrait en compte à la fois l'Afghanistan et le Pakistan, avec une "approche différente mais complémentaire".
"Les zones frontalières entre le Pakistan et l'Afghanistan constituent un creuset et une pépinière pour le terrorisme. Une chaîne de terreur relie ces zones aux rues de nombreuses capitales dans le monde entier", a affirmé le Premier ministre au cours d'une conférence de presse à l'issue de sa rencontre avec Hamid Karzaï.
"L'année électorale (en cours) va constituer un test sérieux pour tous. Mais le choix est évident: affronter l'extrémisme au Pakistan ou en Afghanistan ou le laisser venir à nous", a estimé Gordon Brown, qui a rappelé que la Grande-Bretagne "portait sa part du fardeau" en Afghanistan, avec plus de 8.000 soldats déployés.
Plusieurs pays de l'Otan, parmi lesquels la Grande-Bretagne, ont annoncé l'envoi de renforts à l'occasion du deuxième scrutin présidentiel au suffrage universel direct de l'histoire du pays. Le premier avait été remporté avec 55% des suffrages fin 2004 par Hamid Karzaï, de plus en plus contesté en raison de son échec face à la montée de la violence et de la corruption.
Les détails de la nouvelle stratégie britannique seront dévoilés mercredi dans une adresse au Parlement à Londres.
En Afghanistan, les violences des insurgés afghans, parmi lesquels les talibans chassés du pouvoir en novembre 2001 par une coalition emmenée par les Etats-Unis, ont redoublé d'intensité depuis deux ans malgré la présence de 70.000 soldats étrangers, auxquels vont se joindre 21.000 renforts américains dans les prochains mois.
Et au Pakistan, les talibans afghans ont constitué des bases arrières dans les zones tribales du Nord-Ouest, frontalières, aux côtés des combattants d'Al-Qaïda, tous soutenus par les talibans pakistanais.
Ces derniers mènent une campagne d'attentats sans précédent qui a fait plus de 1.800 morts en plus d'un an et demi dans tout le Pakistan.