Les prélèvements massifs d'ADN effectués dans un établissement scolaire de La Rochelle au cours du mois d'avril n'ont pas permis d'identifier le violeur d'une jeune lycéenne. Ils ont toutefois permis d'ouvrir de nouvelles pistes.
Les 539 prélèvements effectués mi-avril dans un lycée de La Rochelle pour tenter d'identifier le violeur d'une jeune fille n’ont rien donné.
"Les prélèvements massifs (ceux réalisés dans le lycée, NDLR) sont tous négatifs, mais il reste quelques prélèvements à analyser et d'autres à effectuer", a déclaré Isabelle Pagenelle, procureur de la République à La Rochelle, en confirmant une information de la radio Europe 1.
La magistrate a précisé que les prélèvements restant à analyser avaient été réalisés en dehors de cette campagne sans précédent réalisée au sein du lycée privé Fénelon-Notre-Dame de La Rochelle.
Sept mois après le viol qui s'est produit dans les toilettes de l'établissement, l'agresseur reste introuvable, en dépit d'une trace ADN masculine, inconnue, recueillie sur les vêtements de la victime. La lycéenne avait été violée lumières éteintes par un agresseur inconnu, d'où l'impossibilité pour elle de fournir des éléments précis d'identification.
D’autres pistes
La justice s'était donc résolue à cette vaste opération assez inhabituelle pour laquelle les enquêteurs avaient minutieusement recensé les personnes masculines - lycéens, enseignants et personnels techniques ou extérieurs - présentes au lycée au moment des faits.
"Cette campagne a permis de faire rebondir l'enquête sur d'autres pistes et aussi de réduire le nombre de suspects", a encore déclaré la magistrate. "Cela nous permet de nous intéresser aux gens qui auraient pu être là de façon illégitime", a-t-elle ajouté.
L'affaire, qui n'avait été dévoilée que le 11 avril en même temps que l'annonce de la collecte massive, avait connu une très forte résonance médiatique, attirant de nombreux journalistes aux portes du lycée où les élèves semblaient plus perturbés par la révélation du viol dans l'enceinte de l'établissement que par les prélèvements ADN.
Avec AFP