
Les forces de sécurité yéménites ont abattu, mercredi, le commanditaire présumé de l’assassinat d’un agent de sécurité français dans le quartier diplomatique de Sanaa lundi 5 mai.
Les autorités yéménites ont annoncé la mort de l’homme présenté comme le commanditaire du meurtre d’un agent de sécurité français en plein cœur de Sanaa, seulement deux jours après l’attaque.
Waël Abdallah Massoud al-Waëli, chef d'une "cellule terroriste" qui a "supervisé le meurtre (lundi) du citoyen français", a été tué lors d'un affrontement avec les forces de sécurité à Sanaa, a indiqué le Comité, cité par l'agence officielle Saba. Un autre membre de la cellule a été tué par balle tandis qu'un troisième a été arrêté, selon la même source.
Le Français tué le 5 mai était employé par la société de sécurité privée Argus et travaillait pour la mission de l’Union européenne au Yémen, selon les autorités françaises. Son véhicule a été pris pour cible par un commando d’hommes lourdement armés alors qu’il circulait dans le quartier diplomatique de Sanaa. Un autre ressortissant français et le chauffeur yéménite du véhicule ont également été blessés dans l'attaque.
Violence endémique
Le Yémen, où la population est fortement armée et où Al-Qaïda est très actif, est secoué par une violence endémique, sur fond d'instabilité politique.
Les rapts sont parfois le fait de tribus voulant faire pression sur le gouvernement pour faire aboutir leurs revendications, comme dans le cas du ressortissant allemand qui est détenu par une tribu exigeant la libération de deux des siens emprisonnés à Sanaa.
Mais d'autres étrangers ont été enlevés par Al-Qaïda, qui détient notamment un enseignant sud-africain qu'il menace d'exécuter si une rançon n'est pas versée.
Avec AFP et Reuters