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Le maire de Toronto de nouveau dans la tourmente

Au sommaire de cette édition : au cœur d’un nouveau scandale, le maire de Toronto suspend sa campagne ; les Etats-Unis luttent contre le terrorisme via Twitter ; et une vidéo fait se côtoyer le Londres d’hier et d’aujourd’hui.

LE MAIRE DE TORONTO DE NOUVEAU DANS LA TOURMENTE

« J’ai décidé de suspendre temporairement ma campagne et de prendre une pause dans mes fonctions de maire pour m’occuper de mon addiction à l’alcool et aux drogues. Je veux me soigner et je sais que j’ai besoin de l’aide d’un professionnel pour cela. » Voici en substance le message publié, mercredi, par le maire de Toronto, Rob Ford, dans un communiqué largement relayé par la presse canadienne. Une décision qui intervient alors que de nouvelles révélations embarrassantes éclaboussent l’édile depuis quelques jours.

En effet, comme l’expliquent plusieurs journalistes du quotidien Globe and Mail et du site Gawker, trois vidéos montrant Rob Ford fumer à nouveau du crack ont fait surface cette semaine. Des images qui auraient été filmées à son insu le week-end dernier par un revendeur de drogues et sur lesquelles on peut voir le maire de Toronto se servir d’une pipe à crack affirment les professionnels de l’information qui ont pu les visionner.

Des révélations choquantes pour bon nombre d’utilisateurs des réseaux sociaux qui n’ont pas tardé à exprimer leur colère et leur indignation sur la Toile. Des internautes qui estiment que c’est sans doute le scandale de trop pour l’édile et qui espèrent donc que cette affaire mettra un terme définitif à la carrière politique de ce personnage haut en couleur.

Un espoir qui a peu de chance de devenir réalité, avancent néanmoins d’autres détracteurs du maire de Toronto qui sont convaincus que ce dernier reprendra, quoi qu’il arrive, sa campagne pour sa réélection une fois sa cure de désintoxication terminée. Des opposants de Rob Ford qui vont même jusqu’à voir dans sa décision de « prendre une pause » une opération de communication destinée à mettre en avant son côté humain et à lui attirer la sympathie des électeurs avant le scrutin de fin octobre.
 

LES ÉTATS-UNIS COMBATTENT LES DJIHADISTES SUR TWITTER

S’attaquer aux prédicateurs radicaux qui sévissent sur Twitter. Telle est la mission que s’est fixée la cellule anti-terrorisme du département d’Etat américain via le compte @ThinkAgain_DOS actif depuis décembre dernier. Objectif affiché : dissuader les occidentaux susceptibles de rejoindre le djihad en les interpellant directement sur la Toile.

Ainsi les internautes qui prônent l’idéologie de différents groupes islamistes sur le réseau social se voient adresser des tweets estampillés du hashtag #thinkagainturnaway, qui signifie « pensez-y à nouveau, renoncez ». Des mots-clés dont se servent les autorités américaines pour dénoncer les exactions commises par Boko Haram, Al-Shabab ou encore Al-Qaida en diffusant messages accusateurs et visuels chocs reprenant les codes de la propagande djihadiste.

Par exemple, à un internaute qui se demande comment rejoindre les rangs de l’Etat islamique en Irak et au Levant, le département d’Etat répond qu’il faut être « un criminel cruel apte à massacrer les musulmans qu’il prétend défendre ». Et lorsqu’un utilisateur belge se vante d’avoir rejoint un groupe terroriste en Syrie, les équipes de Washington n’hésitent pas à lui envoyer la photo d’un combattant exécuté en lui demandant si l’homme était un de ses amis.

Et le gouvernement américain n’en est pas à sa première offensive contre les terroristes sur les réseaux sociaux. En effet, le département d’Etat dispose aussi d’un compte Twitter et d’une page Facebook rédigés en arabe qui visent à déconstruire le discours djihadiste. Un combat également mené sur YouTube, où le ministère des affaires étrangères s'était notamment fait remarquer en mai dernier avec cette vidéo satirique détournant un film de propagande d’Al-Qaida.
 

TENDANCE DU JOUR SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX

#KenyansForLindaOkello est le hashtag qu’utilisent des milliers d’internautes kenyans pour afficher leur soutien à Linda Okello, une femme membre de la police visée par une enquête interne pour avoir porté une jupe jugée trop moulante. Une procédure qui pourrait aboutir à des sanctions disciplinaires à l’encontre d’Okello qu’ils sont très nombreux à dénoncer sur les réseaux sociaux. Des citoyens kenyans qui estiment notamment que les autorités du pays devraient s’occuper d’autres problèmes plus pressants comme la corruption ou la lutte contre le terrorisme.
 

INFOGRAPHIE DU JOUR

Les personnages de séries télés pourraient-ils payer leur loyer dans la vie réelle ? C’est à cette question que répond cette infographie réalisée par le site immobilier Movoto, qui a estimé les revenus et le coût des logements des héros de 15 sitcoms américaines. Conclusion : si la famille Simpson pourrait vivre aisément dans son pavillon de Springfield, ce n’est pas le cas des personnages de « Friends » ou de « How I Met Your Mother » qui auraient, eux, bien du mal à s'offrir leurs spacieux appartements new yorkais.
 

LA DIVERSITÉ DES ÉMOTIONS HUMAINES EN PHOTOS

Capturer en photos la diversité des émotions humaines… c’est le défi que s’est lancé le photographe américain Mike Larremore à travers son « Faceboard Project ». Un travail pour lequel il s’est amusé à réaliser des tableaux composés de 16 portraits individuels sur lesquels ses modèles adoptent des expressions faciales représentant toutes des sentiments différents. Des clichés à découvrir sur le site de l’artiste.
 

VIDÉO DU JOUR

Dans cette vidéo baptisée « Wonderful London 1924 & 2014 », le réalisateur Simon Smith a fusionné des images de Londres filmées en 1924 avec des séquences réalisées en 2014. Résultat : une rencontre étonnante entre deux époques. Un travail qui permet d’observer les changements qu’a connus la capitale britannique au fil du temps et que les internautes pourront retrouver dans son intégralité sur Vimeo.