
Presse internationale, Mardi 15 avril 2014. Au menu de cette revue de presse, l’escalade des tensions dans l’est de l’Ukraine, l’attentat d’hier à Abuja, au Nigeria, et les commémorations de l’attentat de Boston, il y a un an.
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Au menu de cette revue de presse internationale, l’escalade des tensions dans l’est de l’Ukraine.
Alors que le gouvernement de Kiev en appelle à l'ONU, les insurgés demandent, eux, l'aide militaire de la Russie. Les options du gouvernement par intérim se réduisent, alors que Moscou continue de prêter main forte aux séparatistes - voilà pour le constat établi par The International New York Times.
Le gouvernement ukrainien a les mains liées, contrairement à Moscou, qui continue d’affirmer que les accusations d’ingérence à son endroit son «infondées». Pourtant sur le terrain, comme en témoignent ces habitants interrogés par The Independent, à Horlivka, au nord de Donetsk, personne ne connaît ces hommes masqués, cagoulés, qui ont pris la ville.
D’après The Guardian, personne n’aurait toutefois intérêt, y compris le président russe, à ce que la situation continue de se dégrader. Le quotidien affirme qu’une intervention militaire russe ne profiterait à personne, pas même à la Russie qui se retrouverait avec le fardeau d’une région abandonnée où les mécontentements, dirigés pour le moment contre Kiev, pourraient se tourner à l’avenir contre elle. The Guardian estime aussi que la Russie ne cherche pas tant à récupérer l’est de l’Ukraine qu’à maintenir son influence sur cette région.
A la Une également ce matin, cet attentat qui a fait au moins 71 morts hier à Abuja, au Nigeria, attribué à la secte islamiste Boko Haram. Si la plupart des attaques s’étaient jusqu’à présent concentrées dans le nord-est du pays, ce nouvel attentat, au cœur du Nigeria, à la Une du Wall Street Journal, jette doute sur les affirmations de l'armée, qui assurait ces derniers temps que Boko Haram était affaibli et n'était plus en mesure de frapper des cibles importantes.
Pour L’Observateur Paalga du Burkina Faso, ce qui vient de se produire risque d’accentuer encore un peu plus «le ressentiment» des Nigérians, qui accusent le gouvernement «de ne pas faire assez pour assurer» leur sécurité. «Le moins qu’on puisse dire, c’est que les attentats d’hier tombent comme une trique sur le gouvernement de Goodluck Jonathan à une année de la présidentielle». L’Observateur Paalga évoque aussi la «mauvaise gouvernance» nigériane, qui reste «un des talons d’Achille du «Géant de l’Afrique»».
On termine cette revue de presse avec l’hommage que rend aujourd’hui Boston, aux Etats-Unis, aux victimes d’un autre attentat, des attaques qui ont visé, l'année dernière, les participants du marathon de la ville. Cet attentat avait fait trois morts et 264 blessés. Parmi eux, deux frères, JP et Paul Norden, rencontrés par The International New York Times.
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