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Israël a pris des sanctions économiques contre les Palestiniens en réponse à la demande de Mahmoud Abbas d'adhérer à 15 traités ou conventions internationales, dont celle de Genève, qui concerne la protection des civils en territoire occupé.

Alors qu'une nouvelle session de pourparlers de paix se déroulait, jeudi 10 avril, sous médiation américaine, Israël a décidé d'imposer des sanctions économiques aux Palestiniens. Une décision en représailles à la signature par Mahmoud Abbas d'une quinzaine de traités internationaux, dont les Conventions de Genève, a annoncé un responsable israélien.

"Il a été décidé de geler le reversement des taxes collectées par Israël pour le compte de l'Autorité palestinienne", a déclaré ce responsable sous le couvert de l'anonymat, ajoutant qu'Israël suspendait aussi sa participation au développement d'un champ gazier au large de la bande de Gaza et plafonnait les dépôts bancaires palestiniens dans ses établissements financiers.

L'État hébreu, qui accuse le président palestinien d'avoir trahi sa promesse de ne pas se tourner vers les Nations unies pendant les négociations, reste néanmoins prêt à "poursuivre les efforts de paix", a précisé le même responsable.

Mahmoud Abbas a, de son côté, expliqué sa décision par le refus des autorités israéliennes de libérer un groupe de détenus arabes, alors qu'elles s'y étaient engagées l'été dernier au moment de la reprise du processus de paix sous l'égide des États-Unis.

Avec Reuters et AFP