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Ban Ki-moon se félicite de l'adoption de la déclaration finale

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, s'est dit "encouragé" par le fait que tous les États présents à la Conférence de l'ONU sur le racisme, à Genève, soient parvenus à se mettre d'accord sur une déclaration finale.

AFP - Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, s'est félicité de l'adoption de la Déclaration finale sur le racisme à la Conférence de l'ONU "Durban II" mardi à Genève, affirmant qu'elle donnait espoir à des millions de victimes de par le monde.

M. Ban est "encouragé" par le fait que tous les Etats membres présents ont adopté le document final par consensus, déclare un communiqué de son service de presse.

"Ce faisant, la communauté internationale a revigoré son engagement pour la mise en oeuvre de la Déclaration et du programme d'action de Durban (DDPA), donnant ainsi espoir aux millions de victimes du racisme, de la discrimination raciale, de la xénophobie et de l'intolérance dans le monde", ajoute le communiqué.

"La lutte contre le racisme est un processus continu". M. Ban "espère par conséquent que les Etats membres qui n'ont pas participé rejoindront bientôt la communauté internationale dans le combat contre les fléaux du racisme et de la discrimination raciale", conclut-il.

Le texte adopté, fruit de longues et âpres négociations, réaffirme la DDPA de 2001 mais a été nettoyé de tous les sujets de discorde.

En particulier, les mentions d'Israël et de diffamation des religions, considérés comme des "lignes rouges" par les Occidentaux en ont été retirées tandis que le paragraphe sur la mémoire de l'Holocauste était maintenu, contre l'avis de l'Iran.

La Conférence, qui dure jusqu'à vendredi et doit assurer le suivi de celle de Durban, avait démarré lundi dans une ambiance houleuse, un discours incendiaire du président iranien Mahmoud Ahmadinejad contre Israël provoquant le départ de la salle des 23 pays européens présents.

Elle a été boycottée par plusieurs pays occidentaux, dont les Etats-Unis et Israël.