Les autorités australiennes suspendent leurs recherches pour la journée de jeudi avant de les reprendre vendredi matin. Un navire norvégien est, quant à lui, arrivé dans la zone de l'océan Indien où d’éventuels débris ont été aperçus.
Alors que les autorités australiennes ont annoncé, jeudi 20 mars, avoir suspendu leurs recherches pour la journée, le St Petersburg, un vaisseau norvégien, a été dépêché dans la zone de l'océan Indien où d'éventuels débris du Boeing 777 de la Malaysia Airlines ont été détectés, a annoncé l'armateur Höegh Autoliners.
"Le navire est arrivé sur place pour participer aux recherches", a déclaré Cecilie Moe, une porte-parole de la compagnie norvégienne, à l’AFP. Aucun objet susceptible de provenir du vol MH370 n'a, à ce stade, été retrouvé, a cependant précisé un autre porte-parole, Christian Dahll.
Peu après l’arrivée du bateau norvégien, les autorités australiennes ont annoncé que les recherches étaient suspendues jusqu’à vendredi, en raison de l’obscurité. Dans cette région du monde, le soleil se couche vers 14 heures françaises.
"Le navire [a navigué, NDLR] le long d'une trajectoire, qui lui a été fournie par les autorités australiennes jusqu'à ce que l'obscurité tombe", a expliqué Christian Dahll.
Le directeur de la Fédération des armateurs norvégiens, Sturla Henriksen, a précisé que la zone de recherches s'étendait sur une longueur de "60 milles marins, environ 100 km" et que le bateau n'était pas doté de capacités de repêchage en mer.
Faisant route entre Port-Louis sur l'île Maurice et la ville australienne de Melbourne, le navire a été dérouté à la demande de l'Australie pour tenter d'identifier les débris détectés par satellite dans le sud de l'océan Indien.
Alors que le mystère reste total depuis bientôt deux semaines, l'Australie a relancé, jeudi, l'enquête sur la disparition du vol MH370, en annonçant la détection de deux "objets" dans le sud de l'océan Indien. Ils se trouvaient à environ 2 500 km au sud-ouest de la ville de Perth, dans l'ouest de l'Australie.
Avec AFP et AP