Manchester United va jouer à quitte ou double mardi 25 février au soir contre l'Olympiakos, en huitièmes de finale aller de la Ligue des Champions. Actuellement sixièmes du championnat anglais, à quinze points du leader Chelsea,  les Mancuniens n'ont désormais plus que la scène européenne pour sauver leur saison.

Très critiqué outre-manche pour ses piètres performances depuis le départ d'Alex Fergusson, le nouvel entraîneur David Moyes veut toutefois toujours croire dans les capacités de son effectif. "Ce ne sont pas toujours les meilleures équipes qui arrivent en finale en Ligue des champions. Liverpool en 2005, cela nous donne de l’espoir, mais dans n’importe quelle compétition, de toute façon, tu as une chance", a-t-il ainsi déclaré lundi en conférence de presse.

Pour se rassurer, le coach de Manchester peut aussi compter sur les récents résultats des Red Devils. Invaincus en championnat depuis trois rencontres, ils ont semblé plus efficace samedi lors de leur victoire face à Crystal Palace (2-0). Les Mancuniens ont aussi été revigorés par l'annonce de la prolongation du contrat de l'attaquant vedette Wayne Rooney, jusqu'en 2019. Au niveau des statistiques, les Anglais sont également en position favorable. En quatre matches contre l'Olympiakos par le passé, ils ont gagné à chaque fois. Malgré tout, David Moyes sait qu'il doit se méfier de cet adversaire : "C'est incontestablement la meilleure équipe en Grèce [L'Olympiakos est invaincu avec 24 victoires et deux nuls, NDLR]. Elle compte de nombreux internationaux grecs qui disputeront la Coupe du monde. Ce sera un match très difficile".

Du côté du Pirée, les rouge et blanc espèrent, eux, créer la surprise. "Ils sont favoris, mais rien ne dit que nous ne pouvons pas battre Manchester United", a lancé Michel, l'entraîneur espagnol de l'Olympiakos. "Leur situation en Premier League peut être une motivation pour eux ou un poids sur leurs épaules. Nous savons qu'il y a beaucoup de choses en jeu pour Manchester United dans ce match". Les grecs ont ainsi un bon coup à jouer, mais ils sont toutefois diminués depuis le départ cet hiver de leur buteur Mitroglou, qui a rejoint Fulham, et le forfait de Saviola, qui s'est blessé samedi en championnat.

Dans l'autre rencontre de mardi soir en Ligue des champions, le Zenit Saint-Pétersbourg reçoit le Borussia Dortmund. Finalistes l'année dernière, les Allemands ne sont pas à leur meilleur niveau. Actuellement troisièmes de Bundesliga, ils sont affaiblis par les absences de Bender, Subotic, Blaszczykowski et Gündogan.

 Avec AFP et AP