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Un an de prison ferme pour l'auteur des "lancers de chat" diffusés sur Facebook

Jugé en comparution immédiate, un Marseillais de 24 ans a été condamné lundi à un an de prison ferme après la publication sur Facebook de vidéos le montrant jeter un chat en l'air et le plus loin possible à plusieurs reprises.

L'homme interpellé vendredi à Marseille, après la diffusion d’une vidéo sur Internet le montrant jetant un chat en l'air à plusieurs reprises, a été condamné lundi 3 février par le tribunal correctionnel à un an de prison ferme et est maintenu en détention. "Je ne sais pas ce qui m'a pris, j'ai fait le con, je regrette", a déclaré à l'audience Farid Ghilas, 24 ans, jugé en comparution immédiate, alors que près de 200 défenseurs des animaux s'étaient rassemblés devant le tribunal.

Sur des vidéos projetées au tribunal, on voit le jeune homme, originaire de la cité de la Maurelette dans les quartiers Nord de Marseille, jeter le plus haut et le plus loin possible un petit chat blanc et roux, Oscar, qui retombe lourdement sur le sol en béton. Le petit animal de cinq mois a été retrouvé vivant. Visiblement traumatisé et souffrant d'une fracture de la patte, il doit être opéré prochainement.

"Il a agi avec une perversité particulière et un sadisme marqué qui a révulsé la planète entière", il a fait preuve d'une "absence de toute barrière morale et d'un sadisme froid", avait argué dans son réquisitoire le procureur Emmanuel Merlin.

"Je recommencerai plus, c'est promis"

"Je me promenais dans le quartier avec un jeune, on marchait dans la rue. J'ai vu le chat, il venait vers moi, ça m'est venu comme ça, j'ai pas réfléchi, je ne sais pas qui a eu l'idée de filmer", a tenté d'expliquer Farid Ghilas à la barre, devant une salle comble. "Je recommencerai plus, c'est promis", a ajouté le prévenu, condamné à huit reprises et déjà incarcéré par le passé, notamment pour des faits de violences.

Plusieurs associations s'étaient constituées parties civiles, dont les fondations Brigitte Bardot et 30 Millions d'amis, la SPA ou encore l'association parisienne Stéphane Lamart de défense des animaux, dont la chanteuse Stone est la porte-parole.

Une peine d'interdiction définitive de détention d'animaux a également été prononcée à l'encontre du prévenu.

Avec AFP