Des vagues associées à une grande marée ont provoqué dimanche matin des dégâts matériels sur la façade ouest de l'Hexagone sans faire de blessés. La vigilance "vagues-submersion" a été maintenue dans sept départements de la côte Atlantique.
De fortes vagues, conjuguées à une grande marée, ont provoqué dimanche 2 février des dégâts matériels notamment dans le Finistère et les Pyrénées-Atlantiques, sans faire de blessés, a-t-on appris auprès des pompiers.
Neuf départements de la côte ouest étaient maintenus en alerte orange "vagues-submersion" dimanche 2 février peu après 5 heures par Météo France, qui a toutefois levé la vigilance sur l'Ille-et-Vilaine et la Manche.
"Énormes"
Sur l'île de Sein, des baies vitrées ont explosé sous l'effet de vagues géantes. "C'est la première fois que je vois une mer comme ça, c'est énorme", a raconté à l'AFP Jean-Pierre Kerloc'h, le maire de l'île de Sein, balayée par la houle et des paquets de mer "énormes", et privée d'électricité.
Dans les Côtes-d'Armor, une douzaine de maisons ont été inondées par des vagues passées au-dessus de digues, dans le secteur de Plestin-les-Grèves, a indiqué la préfecture.
Dans le Finistère, des vagues très fortes ont provoqué "des dégâts matériels assez importants", a-t-on souligné à la préfecture. À Roscoff, où neuf baies vitrées d'une clinique avaient déjà cédé sous les vagues samedi soir, un hôtel a été endommagé dimanche lors de la grande marée du matin. Des baies vitrées ont explosé, et de l'eau de mer est entrée dans le bâtiment.
Quelques dégâts ont été recensés sur la voirie et quelques maisons ont vu leurs fenêtres brisées sous la force des vagues, selon la même source.
Dégâts dans le Pays-Basque
Plus au sud, dans les Pyrénées-Atlantiques, à Hendaye, un muret de protection a cédé sur une centaine de mètres et une vague a pénétré dans un hôtel-restaurant, sans faire de victime, ont indiqué les pompiers.
À Saint-Jean-de-Luz, un complexe de thalassothérapie, évacué samedi soir par précaution, a lui aussi essuyé dimanche matin de fortes vagues qui ont fait "exploser" plusieurs vitres, sans faire de victime.
À Bayonne, les eaux de l'Adour et de son affluent, la Nive, ont encore débordé, inondant plusieurs rues du "petit Bayonne", quartier central et historique de la ville.
Avec AFP et Reuters