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Le régime syrien prêt à laisser femmes et enfants quitter Homs assiégée

Après une nouvelle rencontre dimanche à Genève entre les délégations de l’opposition et du régime, le vice-ministre syrien des Affaires étrangères a annoncé que les femmes et les enfants allaient être autorisés à quitter Homs assiégée.

Au deuxième jour de pourparlers entre les délégations du président Bachar al-Assad et de l'opposition syrienne, dimanche 26 janvier, au siège de l’ONU à Genève, le régime a annoncé qu’il autorisait les femmes et les enfants assiégés depuis des mois dans le centre de Homs (centre) à quitter la ville.

"Le gouvernement syrien nous a dit que les femmes et les enfants peuvent partir immédiatement", a déclaré Lakhdar Brahimi, le médiateur de l'ONU et de la Ligue arabe, lors d'une conférence de presse. "Il y a un espoir que dès demain, femmes et enfants pourront quitter la vieille ville de Homs", a-t-il ajouté. "Nous espérons que les convois (d'aide humanitaire) entreront demain" à Homs, a par ailleurs déclaré le médiateur.

"Respect mutuel" des délégations

Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Faisal Makdad, a confirmé ensuite dans une conférence de presse séparée cet accord mais a également affirmé qu'il "a été personnellement impliqué ces deux dernières années pour faire sortir ces femmes et enfants. Mais nous n'avons pas pu, toutes les tentatives ont été empêchées par les groupes armés qui n'ont pas laissé sortir une seule personne".

Au deuxième jour de négociations entre les émissaires de Bachar al-Assad et de l'opposition, le médiateur international Lakhdar Brahimi s'est dit "content" du déroulé des pourparlers. "En fait, je suis content parce qu'il y a globalement un respect mutuel et qu'ils (les négociateurs) sont conscients du fait que cette tentative (de négociations de paix) est importante et doit continuer", s'est félicité le diplomate. "J'espère que cette état d'esprit va continuer", a-t-il ajouté.

Lakhdar Brahimi a par ailleurs annoncé que l'opposition allait "essayer d'obtenir" des listes de noms de personnes détenues par des groupes rebelles "qu'elle contrôle ou avec lesquels elle a des liens". "On espère que la coalition (de l'opposition) va rassembler un grand nombre de noms et que, petit à petit , ce problème va être résolu", a-t-il dit.

Avec AFP