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Morales dit avoir échappé à une tentative d'assassinat

Evo Morales affirme que les forces de sécurité boliviennes ont déjoué un complot visant à l'assassiner. " Ce sont des mercenaires étrangers, des Irlandais, des Hongrois et il n'y a évidemment pas de Boliviens", assure-t-il.

AFP - Le président bolivien Evo Morales a assuré jeudi qu'un groupe de mercenaires étrangers avait tenté de l'assassiner en Bolivie.

"Ils voulaient attenter contre la vie du vice-président et celle d'Evo Morales. Ce sont des mercenaires étrangers, des Irlandais, des Hongrois et il n'y a évidemment pas de Boliviens", a affirmé M. Morales, qui participe à une rencontre de dirigeants de gauche à Cumana, dans l'est du Venezuela.

"J'avais l'information qu'il préparait un attentat et j'ai donné des instructions pour lancer une opération afin de les arrêter", a-t-il poursuivi, assurant que le groupe était doté d'un "armement sophistiqué".

La police bolivienne a annoncé jeudi matin avoir abattu trois terroristes et arrêté deux autres, lors d'un assaut à leur hôtel à Santa Cruz, la capitale économique située dans l'est du pays andin.

Selon les enquêteurs, le groupe serait impliqué dans l'attentat à l'explosif commis mercredi à Santa Cruz devant le domicile du cardinal Julio Terrazas, le chef de l'Eglise catholique bolivienne.

Le président bolivien, qui reprochait au cardinal d'être au service de l'opposition, a accusé la droite d'être derrière cet attentat dans le but de "détourner l'information" et jeter le discrédit sur ses partisans.

Cette affaire intervient après la fin d'une crise politique en Bolivie, où M. Morales avait fait la grève de la faim pour arracher du parlement le vote d'une loi fixant la tenue de l'élection présidentielle de décembre, dont il est le favori.