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Mobilisation en berne au septième jour de protestation

Ils n'étaient que 2 000 manifestants ce mercredi devant le Parlement géorgien, contre 60 000 mardi, à demander la démission du président Mikheil Saakachvili.

AFP - La mobilisation de l'opposition a faibli mercredi en Géorgie, au septième jour d'un mouvement de contestation réclamant la démission du président Mikheïl Saakachvili.

Quelque 2.000 manifestants étaient rassemblés mercredi devant le Parlement, au centre de la capitale, Tbilissi, alors qu'ils étaient 60.000 au début du mouvement jeudi dernier.

Quelques tentes étaient encore plantées à l'extérieur de la présidence et devant le bâtiment de la télévision publique géorgienne.

Les organisateurs ont indiqué qu'ils entendaient également manifester à l'extérieur du siège du gouvernement.

"Tant que nous sommes unis, notre victoire est assurée", a déclaré l'un des leaders du Parti conservateur (opposition), Zviad Dzidzigouri, à la foule.

"Le peuple géorgien a pris la décision que Saakachvili doit partir. Vive la Géorgie sans Saakachvili !", a-t-il clamé.

Bien que la participation ait chuté, les opposants se sont efforcés de faire pression sur les autorités en élevant des campements et en bloquant la circulation de certains axes de la capitale.

Ils accusent le président d'avoir mal géré le conflit d'août 2008 avec la Russie et d'être devenu de plus en plus autoritaire depuis son arrivée au pouvoir en 2003 à la suite de la Révolution de la rose.

Les autorités géorgiennes répètent quant à elles régulièrement que la Russie soutient financièrement les mouvements visant à évincer M. Saakachvili, ce que démentent les opposants.