L’ex-ministre UMP Georges Tron a obtenu un non-lieu dans l’affaire de viols et d’agressions sexuelles portée devant la justice par deux de ses anciennes collaboratrices à la mairie de Draveil (91). L'une des deux victimes présumées va faire appel.
Accusé de viols et agressions sexuelles en réunion et par personne ayant autorité, Georges Tron a finalement obtenu un non-lieu, a-t-on appris, mardi 10 décembre, de sources judiciaires. L’ex-ministre UMP avait été mis en cause par deux anciennes employées municipales de sa commune de Draveil dans l’Essonne.
Pour l’heure, les parties n’ont pas souhaité réagir, l’ordonnance de 150 pages n’étant pas encore en leur possession.
Confirmant une information du journal "Libération", les juges d'instruction ont également conclu à un non-lieu pour Brigitte Gruel, l’adjointe à la culture de Georges Tron, elle aussi mise en cause dans cette affaire.
L'une des deux anciennes employées municipales de la commune de Draveil va faire appel du non-lieu dont a bénéficié l'ex-secrétaire d'Etat, a indiqué mardi son avocat à l'AFP.
Un an d’enquête
Les deux juges d'instruction en charge de ce dossier ont mis près de sept mois à rendre leur décision après les réquisitions du parquet d'Évry, qui avait requis un non-lieu le 15 mai. La fin de l'instruction avait été notifiée par les juges en octobre 2012, après plus d'un an d'enquête.
Après leur mise en examen en 2011, Georges Tron, 54 ans, et Brigitte Gruel, avaient été laissés en liberté sous contrôle judiciaire.
L'affaire avait conduit Georges Tron à démissionner de son poste de secrétaire d'État à la Fonction publique en mai 2011. En juin 2012, il a perdu son siège de député, ravi par le socialiste Thierry Mandon.
Avec AFP