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Les dates-clés de l'affaire Demjanjuk

Plus de 30 ans après avoir été accusé d'être l'un des principaux dirigeants du camp nazi de Treblinka, John Demjanjuk a obtenu un sursis à son expulsion vers l'Allemagne. Retour sur les principales dates d'une affaire à rebondissements.

AFP-3 avril 1920 : naissance à Dubovi Makharyntsi (Ukraine).


-1952 : Demjanjuk parvient à entrer aux Etats-Unis affirmant avoir passé l'essentiel de la deuxième guerre mondiale dans un camp de prisonniers.


-1977 : Des survivants des camps d'extermination identifient Demjanjuk comme "Ivan le Terrible", un des principaux organisateurs des chambres à gaz de Treblinka.


-1981: Demjanjuk est déchu de sa nationalité américaine, après qu'un Tribunal fédéral l'a lui-même identifié comme "Ivan le Terrible".


-1986 : Demjanjuk est extradé en Israël où il est reconnu coupable de "crimes contre l'humanité" et condamné à mort.


-1993 : La Cour suprême israélienne acquitte Demjanjuk en raison de "preuves" émanant de l'ex-KGB selon lesquelles Ivan le Terrible serait une autre personne.


-1998 : Demjanjuk récupère sa nationalité américaine.


-2002 : Demjanjuk est à nouveau déchu de sa nationalité, sur décision d'un juge assuré de ce qu'il avait agi dans plusieurs camps de concentration nazis, notamment à Sobibor (Pologne).


-2005 : La justice américaine affirme que Demjanjuk peut être transféré, pour être jugé, mais il reste aux Etats-Unis parce que ni l'Ukraine, ni la Pologne, ni l'Allemagne ne souhaitent le juger.


-2008 : La Cour suprême des Etats-Unis rejette un appel de Demjanjuk contre son transfèrement à l'étranger.


-11 mars 2009 : Le tribunal de Munich (Allemagne) émet un mandat d'arrêt contre Demjanjuk.


-10 avril : La cour d'appel fédérale pour l'immigration rejette le référé de Demjanjuk pour suspendre son expulsion le temps qu'elle se prononce sur la réouverture de son dossier.


-14 avril : Demjanjuk est conduit par les autorités de son domicile vers l'aéroport de Cleveland (nord-est des Etats-Unis) pour être expulsé mais obtient un sursis in extremis.